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​Habiter dans le Sud c’est économiser de l’énergie

20/09/2019



Une étude ville par ville des dépenses énergétiques des logements montre sans surprise que ceux qui habitent dans le sud dépensent moins d’énergie. Plus précisément Toulon, Montpellier et Toulouse sont les villes où les coûts de l’énergie par mètre carré sont les plus bas.



Creative Commons - Pixabay
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En moyenne, les logements français sont gourmands en énergie. « À l’heure où le gouvernement veut repenser en profondeur le Diagnostic de performance énergétique (DPE), le site SeLoger publie sa première étude portant sur la qualité énergétique du parc immobilier français. Et les résultats ne sont pas bons : selon l’étude la moyenne nationale du DPE est de 250 kilowattheures par mètre carré (kWh/m²) ce qui correspond à un classement énergétique de catégorie E, soit le niveau juste au-dessus de ce que l’on appelle une « passoire thermique » définie par les lettres F et G » nous apprend Capital .
Ce DPE est la référence parce qu’il est nécessairement fourni lors d’une transaction immobilière pour informer les éventuels locataires ou acheteurs depuis 2007. « Selon le classement établi par SeLoger, et basé sur ce DPE, les logements les moins énergivores se trouvent dans le sud de la France. C’est la ville de Toulon qui arrive en tête avec une consommation annuelle de 145 kWh consommés par an et par mètre carré d’habitation, soit l’équivalent de la lettre C. Un podium complété par les villes de Montpellier (161 kWh/m²) et de Toulouse (166 kWh/m²), toutes deux classées D. Suivent Bordeaux (171 kWh/m²) et Marseille (171 kWh/m²), où la facture énergétique fait partie des plus basses de France pour les ménages » lit-on plus loin.
Chez les mauvais élèves on trouve Paris avec 242 kWh en moyenne, puis Reims et Lille avec 226 kWh pour les deux villes. « Si le classement semble se résumer à un affrontement Nord/Sud, le site SeLoger met en garde : le climat ne saurait, à lui seul, expliquer les disparités d’une ville à l’autre alors que le score attribué par le DPE tient compte de plusieurs facteurs dont la localisation géographique et la rigueur climatique, mais également la date de construction du logement, sa superficie, l’isolation, son exposition, le nombre d’occupants ou encore l’énergie utilisée pour le chauffage » ajoute Capital. A Paris par exemple, la part importante des petites surfaces, souvent chauffées à l’électrique, joue un rôle.






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