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Ile-de-France : circulation différenciée à cause d’un pic de pollution

31/07/2020



Les voitures qui ne sont pas équipées d’une vignette Crit’Air de 0 à 2 n’ont pas le droit de rouler de 5h30 à 20h vient d’annoncer la préfecture de Paris. Un pic de pollution, lié au pic de chaleur explique cette décision.



Creative Commons - Pixabay
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Certains renoueront avec le télétravail. D’autres ne l’ont jamais cessé depuis le confinement. « La circulation sera différenciée vendredi en Île-de-France où un épisode de pollution à l’ozone est attendu, favorisé par les fortes chaleurs, a annoncé ce jeudi le préfet de police de Paris. Dans le territoire « délimité par l'A86 » et à l’exception de celle-ci, « seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air de classe 0, 1 et 2 seront autorisés à circuler » entre 5h30 et 20h, a indiqué la préfecture dans son communiqué » rapporte 20 Minutes.
 
Les limitations de vitesses des jours de pollution sont mises en place avec 110km/, 90 km/h et 70km/h selon les routes concernées. Et la préfecture annonce que des contrôles seront effectués pour s’assurer du respect des consignes. L’autorité de la police de Paris, jette en revanche le doute avec une formule peu claire dans son communiqué. Juste après avoir annoncé des contrôles, le texte affirme que ces derniers seront effectués « avec discernement, compte tenu des départs en congés. » Sans que l’on comprenne ce que cela veut vraiment dire pour les personnes qui voulaient partir en vacances aujourd’hui mais ont une voiture Crit’Air 3. D’autant que la journée est prévue pour être rouge à cause des départs en vacances importants, la veille du début du mois d’aout.
 
Pour Airparif, l’association spécialisée dans l’observation de la qualité de l’air de la région, « les concentrations en ozone en Ile-de-France augmentent progressivement, un dépassement du seuil d'information est prévu pour la journée du 31 juillet (…) L'Ile-de-France connaît depuis le 30 juillet 2020 un pic de chaleur, avec des températures particulièrement élevées prévues pour la journée du 31 juillet. Ces conditions météorologiques, combinées aux émissions de polluants atmosphériques, (...) sont propices à la formation d’ozone par réaction chimique dans l’atmosphère. »






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