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Par de meilleurs calculs, l’IGN réévalue à la hausse la longueur des côtes françaises

10/06/2022



La France métropolitaine dispose 17 659 kilomètres de littoral maritime et non 14 576. Un nouveau calcul de l’Institut national géographique et forestière (IGN) a modifié cette donnée officielle.



Creative Commons - Pixabay
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Il faut amender les manuels de géographie de la France. Grâce à une méthode plus précise de calcul, les côtes métropolitaines françaises ont ainsi « gagné » plus de 3 000 kilomètres. « C’est avec une précision de l’ordre de 5 m que la limite terre-mer vient d’être recalculée par l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) et le Shom (Service hydrographique et océanographique de la marine). Elle se définit par la hauteur du niveau de la mer lors des grandes marées de coefficient 120, dans des conditions météorologiques normales, sans vent ni dépression. C’est la limite haute du rivage. Elle remplace l’ancien référentiel Histolitt devenu obsolète. Cette avancée s'est faite grâce aux développements des levés laser topographiques et bathymétriques et aux progrès dans l’analyse des données géographiques » rapporte Le Figaro .
 
Le quotidien publie une infographie précise de cette nouvelle évaluation qui change donc les chiffres officiels puisqu’ils ont été réalisés par l’organisme officiel chargé de ces données. « Ce détourage rigoureux jusqu’au fond des baies, des estuaires et des lagunes fait gagner 3 083 km aux côtes métropolitaines qui passent de 14 576 km à 17 659 km. Le pourtour Manche-Atlantique s’étend maintenant sur plus 11 000 km et le bord méditerranéen sur plus de 6 000 km. Le Finistère, avec son littoral très découpé, reste le département dont le linéaire côtier est le plus long, augmentant de 319 km. Dans le même temps, environ 33 000 îles ou îlots de plus de 10 m2 ont été comptabilisés » explique le journal.
 
Les contours administratifs, évidemment par réels, sont ainsi modifiés : « au bord de mer puisqu’il sert de référentiel à l’État pour la prise d’arrêtés, la matérialisation du domaine public maritime ou l’établissement de règles de navigation, avec des conséquences en matière de normes de sécurité, de qualification et de régime social des personnels… La limite terre-mer est aussi utile pour délimiter les aires marines protégées. » Le sujet est essentiel alors que l’État évalue constamment les effets de l’érosion du littoral ainsi que des conséquences du réchauffement climatique. Paradoxalement, cette « augmentation » a lieu alors que le phénomène naturel est au recul.
 
Consulter ici l’article et l’infographie du « Figaro »






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