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​« Convois de la liberté » un air de gilets jaunes pour Emmanuel Macron

Sébastien Arnaud
11/02/2022



A deux mois du premier tour, Emmanuel Macron et le gouvernement font face à la contestation des « convois de la liberté ». A l’image de sa gestion des Gilets jaunes, le président sait qu’il a beaucoup à perde.



Creative Commons - Pixabay
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Une phrase jugée arrogante, un débordement dans la répression et la campagne présidentielle prendra une coloration particulière. C’est avec cette crainte que Emmanuel Macron et son entourage doivent regarder les « convois de la liberté ». Ces attroupements de véhicules qui se retrouvent pour dénoncer les restrictions sanitaires ont annoncé se diriger vers Paris. « Et face auquel le chef de l’État ne sait pas comment se positionner. « Il y a des gens sincères avec qui il faut continuer à discuter. En revanche, ceux qui vivent dans des mondes parallèles, les mouvances complotistes, c’est non », explique un proche de M. Macron. D’où le double discours de l’exécutif » rapporte Le Figaro.
 
Les prises de parole sont sur cette ligne de crète. Entre compréhension et défense des décision publiques. « Par ailleurs, une deuxième étape de levée de restrictions reste programmée pour le 16 février, et un nouvel allègement du protocole sanitaire pour les écoles se prépare, pour le 21 février. Ce qui rend la situation française difficilement comparable avec le Canada, selon le porte-parole de La République en marche (LRM), Roland Lescure. « Les contraintes sont bien plus fortes là-bas que chez nous. Et en France, nous sommes dans une phase de levée des restrictions », observe le député des Français de l’Amérique du Nord. Egalement soucieux de tenir un discours d’apaisement, le chef de file des députés LRM, Christophe Castaner, a dit à son tour « comprendre l’inquiétude de ceux qui veulent manifester contre les outils de combat que nous avons contre le virus », afin d’éviter que de nouveaux malades « rentrent à l’hôpital ». Avant de prôner le rassemblement : « C’est un combat que nous devons mener ensemble. Ne nous opposons pas sur ce sujet », a-t-il déclaré, jeudi, sur Franceinfo, s’autorisant seulement à juger « mal nommés » ces « convois des libertés », qui « cherchent à bloquer Paris ou les Français » » compile le quotidien.






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