RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

​Cancers de la bouche, la pollution pourrait être un facteur

Sébastien Arnaud
12/10/2018



Une étude publiée par Journal of Investigative Medecine fait le lien entre les cancers de la bouche et les particules fines. Un lien qui a été fait à partir de statistiques et qui méritent des recherches plus approfondies.



Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
La pollution pourrait être un facteur aggravant pour les cancers de la bouche. Une étude publiée par Journal of Investigative Medecine fait le lien entre les particules fines et ce type de cancer. En plus des causes reconnues que sont le tabac ou l’alcool, une mauvaise qualité de l’air aurait un impact. « Pour déterminer si ces polluants atmosphériques pouvaient jouer un rôle dans le développement du cancer de la bouche, les chercheurs ont exploité des bases de données taïwanaises sur le cancer, la santé, les assurances et la qualité de l’air. Les taux de polluants (dioxyde de soufre, monoxyde de soufre, ozone, monoxyde d’azote, dioxyde d’azote et particules) ont été enregistrés en 2009 » rapporte Pourquoi Docteur qui a repéré cette étude.

« En 2012 et 2013, ils ont analysé les données médicales de 482 659 hommes âgés de 40 ans et plus. Le taux de cancers de la bouche a ensuite été mis en lien avec les données atmosphériques. Ainsi, en 2012 et 2013, 1617 cas de cancers de la bouche ont été diagnostiqués chez ces hommes. En cause, le tabagisme, la mastication fréquente de bétel plante locale ndlr), mais aussi, l’augmentation des taux de particules fines. »

Pour les chercheurs, il est nécessaire de pousser plus loin les recherches pour vérifier le lien entre les particules les plus fines et les cancers buccaux. Selon eux, ce sont les PM2,5 qui par leur très petite taille sont les plus susceptibles de représenter un danger. « Selon eux, il est possible qu’elles provoquent des cancers de la bouche car elles sont constituées de métaux lourds. Mais d’autres recherches doivent être menées car pour le moment, les scientifiques n’ont pas assez d’informations sur les particules fines. Notamment sur la manière dont elles pénètrent dans la bouche » conclue avec prudence Pourquoi Docteur.






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter