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Mort de Jean-Marie Pelt, père de l'écologie urbaine

Sébastien Arnaud
23/12/2015



Jean-Marie Pelt, le précurseur de l'écologie urbaine, mais également écrivain, botaniste, est mort mercredi à l'âge de 82 ans, laissant plusieurs livres, ainsi que l'Institut européen de l'écologie, créé au début des années 1970 à Metz.



Le pionnier de l’écologie urbaine, Jean-Marie Pelt, est mort mercredi à l’âge de 82 ans.

Un article en ligne de Sciences et Avenir, d’après une dépêche AFP, revient sur les travaux de cet homme particulier qui a voué sa vie à l’écologie.
 

Des travaux considérables

Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Denis Cheissoux, journaliste à France Inter et ami de Jean-Marie Pelt, a déclaré à l’AFP : « C'était un formidable raconteur du vivant (...) un spécialiste des plantes et de l'âme humaine, comme un encyclopédiste du 18e siècle, il reliait les choses entre elles (...) C'était un homme bon au visage bienveillant, mais pas un doux rêveur: il n'était pas dupe une seconde. »

L’article explique ainsi qu’ « au fil d'une vie entièrement dédiée à l'étude et à la préservation de la planète, Jean-Marie Pelt a eu de nombreuses casquettes: les auditeurs de France Inter et RTL le connaissent pour ses interventions radiophoniques. Les Messins pour ses 12 années en tant que maire-adjoint (1971-1983), les responsables politiques pour son rôle d'ambassadeur européen de l'environnement et ses nombreux rapports, et les cuisiniers pour ses livres sur les épices, les plantes, les légumes... »

En outre, « les amoureux des étoiles peuvent même observer, depuis 2008, l'astéroïde qui porte son nom, une façon pour l'Union internationale d'astronomie de saluer « son engagement pour l'environnement et la planète. »

Dominique Gros, le maire de la ville de Metz à déclaré qu’ « il était une figure étincelante, un penseur visionnaire qui avait fait de Metz le laboratoire d'une ville-jardin plus juste et plus harmonieuse. »

Pour Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), « M. Pelt était un formidable vulgarisateur et surtout le témoin d'un paradis perdu », ajoutant qu’ « il faisait partie de cette génération qui a vu les forêts disparaître, la faune du Rhône et du Rhin (...) On a perdu les eaux claires, les paysages bocagers. »

Pour Ségolène Royal, « Jean-Marie Pelt était un homme de conviction, scientifique engagé, remarquable passeur d’idées et grand humaniste.Ce fut l’un des grands écologues français impliqué à la fois dans la science et dans la communication de la science. »

Lire l'intégralité de l'article de Sciences et Avenir ici






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