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Pollution de l’air : il existe des technologies pour améliorer la qualité de l’air

Sébastien Arnaud
07/11/2019



Les résultats d’expérimentations pour améliorer la qualité de l’air à Paris ont été publiés par AIrparif et l’Urban Lab de Paris. Ils montrent que des solutions technologiques existent et que dans ce domaine, c’est avant tout une question de volonté et d’investissement.



Creative Commons - Pixabay
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En 2017, dix projets avaient été sélectionnés dans le cadre d’un appel à manifestation pour des technologies d’amélioration de l’air. « Cinq projets visent à prévenir ou réduire la pollution de l'air extérieur, et cinq portent sur la qualité de l'air intérieur. Il s'agit, par exemple, d'une solution d'optimisation de la combustion du carburant, d'une solution biofiltration végétale, de dispositifs d'optimisation de la ventilation, ou encore d'un système de surveillance low-cost installés sur les mâts d'éclairage public » nous rappelle Actu-Environnement. Le site spécialisé a en effet publié un article qui commente les premiers résultats des expérimentations conduites par l’Urban Lab de Paris et Airparif. 

Globalement, du point de vue technologique, les projets tiennent leurs promesses. Actu-Environnement relève surtout que les outils n’auront aucune utilité s’ils ne sont pas utilisés à bon escient. Or c’est justement le manque de volontarisme des différents acteurs qui est montré du doigt par le document de l’Urban Lab et Airparif. « L'étude note surtout un problème de « frilosité des parties prenantes » et de « dilution des responsabilités » qui pourrait entraver la généralisation des dispositifs étudiés. Le sujet de la qualité de l'air « est mal connu (…), technique, complexe (…) et à fort potentiel anxiogène ». En conséquence, les personnes concernées « redoutent d'ouvrir un débat sur un sujet qu'elles n'estiment pas maîtriser ». Elles « perçoivent surtout les inconvénients liés au déploiement de ces solutions : coût supplémentaire engendré, anxiété des usagers confrontés à une information sanitaire brute potentiellement négative », alerte l'étude. À cela s'ajoute une multiplicité d'acteurs (assurances, services techniques, services généraux, usagers, installateurs de système de ventilation, direction des établissements, département des opérations, etc.), liée à l'absence « quasi systématique » de référent qualité de l'air » appuie le site spécialisé.

Lire en intégralité l’article source sur le site Actu-Environnement.com






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