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Pesticides : une centaine de communes françaises reçoivent le label « Terre Saine »

Sébastien Arnaud
27/03/2019



110 communes françaises ont reçu le label « Terre Saine » par l’Agence pour la biodiversité. Une récompense qui vise à mettre en valeur le développement d’une politique de gestion des espaces verts sans pesticide.



Creative Commons - Pixabay
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Avec les espaces verts les enjeux ne sont pas les mêmes que les exploitations agricoles. Raison de plus pour montrer le bon exemple. A ce titre l’engagement de 110 communes a été récompensé par le label « Terre Saine ». Remis par l’Agence française pour la biodiversité, cette récompense vise à mettre en valeur les politiques sans pesticide.
« Je tiens à féliciter les 110 nouvelles communes « Terre Saine » qui agissent au quotidien pour la protection de la santé des habitants et la préservation de la biodiversité. Leur démarche exemplaire doit servir de modèle à toutes les collectivités qui veulent participer pleinement à l'objectif « zéro pesticide » partout en France » a commenté le ministre de la Transition écologique, François de Rugy.
« Créé en 2014, le label « Terre Saine » a pour objectif de valoriser les communes pionnières et d'entrainer le plus grand nombre d'entre elles vers le zéro pesticide. Dans cette optique, plusieurs régions ont mis en place des chartes régionales pour accompagner les collectivités volontaires dans cette démarche » explique le communiqué du ministère qui annonce la remise du label.
Si la démarche a été autant mise en avant par le ministère, c’est qu’elle fait partie du plan Biodiversité présenté l’an dernier. « Ce dernier prévoit en effet de réduire l'usage des pesticides tout en accompagnant exploitants et filières afin d'accélérer la transition agro écologique. Le Gouvernement s'est ainsi engagé à réduire fortement l'usage des pesticides et à sortir d'ici 5 ans du glyphosate. Elle s'inscrit également dans la mise en oeuvre des plans Ecophyto et Ecophyto 2 visant à supprimer l'utilisation des produits phytopharmaceutiques dans les jardins, espaces végétalisés et infrastructures des territoires » précise le texte.
Symboliquement, l’exemple donné par les collectivités est porteur. Il montre surtout que pour les espaces verts qui ne sont pas soumis aux mêmes exigences de rentabilité que les exploitations agricoles, des résultats sont possibles.






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