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Au Royaume-Uni, les prémices d’un scandale sanitaire

Sébastien Arnaud
21/04/2022



Le « Sunday Times » a publié une enquête sur les conséquences de la prise d’un médicament anti épileptique par des femmes enceintes.



Creative Commons - Pixabay
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Le journal britannique parle d’un « scandale pire que la thalidomide ». « Après la publication, début avril, d’un rapport terrible sur les morts évitables de 201 bébés dans des maternités des Midlands, le Sunday Times a révélé, le 17 avril, qu’un médicament contre l’épilepsie à base de valproate de sodium était toujours administré aux femmes pendant leur grossesse sans avertissement adéquat, bien que le risque qu’il entraîne des malformations graves chez le fœtus soit signalé depuis cinquante ans. Jusqu’à 20 000 bébés sont nés avec un syndrome d’autisme, des difficultés d’apprentissage ou des difformités physiques, après que leurs mères ont pris du valproate de sodium durant leur grossesse, depuis l’autorisation du médicament au Royaume-Uni, en 1973 » a relayé Le Monde.

Faisant référence à la prescription à des milliers de femmes enceintes nauséeuses dans les années 1950 et 1960 du sédatif thalidomide causant 2 000 victimes de malformations, le journal britannique assure que le valporate de sodium a fait plus de dégâts. « Les premiers cas de bébés nés avec des déformations en lien probable avec la prise de valproate par leur mère sont signalés au début des années 1980. Le Journal of Paediatrics rapporte, en août 1980, le cas d’une petite fille née avec de sévères difformités, qui ne survit que dix-neuf jours. L’année suivante, le journal signale la naissance d’un petit garçon avec des déformations des pieds et de la colonne vertébrale. En 1983, un article du British Medical Journal, examinant les cas de quatre bébés nés avec des difformités physiques après que leur mère a pris du valproate, conclut que ces résultats « interrogent la pertinence d’administrer ce médicament à des femmes enceintes » » continue Le Monde.
L’article du Sunday Times souligne des cas particuliers de personnes avec des enfants touchés par des malformations et qui assurent n’avoir jamais été mis au courant des risques potentiels de l’ingestion du médicament. 

Lire en intégralité l’article du « Monde » qui reprend le « Sunday Times »






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