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Limogeage du ministre américain de l’environnement

06/07/2018



Scott Pruitt, le directeur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) – équivalent du ministère de l’environnement – vient de déposer sa démission à Donald Trump. Ce ne sont pas ses positions sur l’environnement mais une série de scandales et de dépenses somptuaires qui expliquent son geste.



Creative Commons - Pixabay
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Ses doutes sur le lien entre activité humaine et réchauffement climatique, ses coupes de budget et freins pour l’administration qu’il dirigeait ne sont pas la raison de son départ. Scott Pruitt a été contraint de démissionner de son poste de directeur de l’Agence américaine de l’environnement (EPA) pour des raisons beaucoup plus terre à terre. « La Maison Blanche a pourtant longtemps donné l’impression que sa détermination à réduire l’influence d’une agence contre laquelle M. Pruitt n’avait cessé de guerroyer dans ses précédentes fonctions de procureur général de l’Oklahoma lui valait un blanc-seing. Jusqu’à ce que le poids des controverses devienne vraiment insoutenable » commente Le Monde .

Mais trop c’est trop. La presse a petit à petit révélé des pratiques de plus en plus difficiles à défendre. 43 000 dollars pour sécuriser ses conversations téléphone, les billets en première classe ou les frais de sécurité très important avec un dispositif trois fois supérieur à celui de ses prédécesseurs.  Plus tard, et entre autres rebondissements, « le directeur de l’EPA, réputé pour ses liens avec l’industrie du pétrole, a dû ainsi avouer avoir bénéficié pendant des semaines d’un logement à Washington procuré à un prix défiant toute concurrence par un couple de lobbyistes travaillant pour des entreprises concernées par les décisions de son agence. Un logement dont sa famille avait également bénéficié », ajoute le quotidien français.  

Des conflits d’intérêts à répétition auxquels se sont ajoutées des frictions avec la Maison Blanche, poursuit Le Monde : « Le rythme des révélations s’est ensuite emballé, alimentées par d’anciens conseillers du directeur de l’EPA. En avril, il a dû reconnaître qu’il avait accordé de substantielles augmentations à des fidèles en dépit de l’opposition de la Maison Blanche, non sans avoir nié dans un premier temps, au cours d’un entretien à la chaîne conservatrice Fox News, la moindre responsabilité dans cette décision. »






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