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​Pour le Réseau action climat « le gouvernement renonce à la fiscalité écologique »

17/10/2014



Les révélations sur la fiscalité écologique de Christian Perthuis suite à sa démission ont ravivé le mécontentement des associations sur les positions du gouvernement. Le Réseau action climat, qui a bien étudié le dossier du budget 2015, demande aux députés de « corriger le tir pour permettre à la France de concrétiser la transition énergétique ».



​Pour le Réseau action climat  « le gouvernement renonce à la fiscalité écologique »
Les révélations de Christian Perthuis sur les coulisses du Comité pour la fiscalité écologique (CFE) ont attisé le mécontentement des associations. Ce dernier a en effet démissionné (notre article) pour ensuite révéler que les réunions étaient de plus en plus espacées et que le gouvernement semblait faire machine arrière sur la mise en place d’outils fiscaux pour l’écologie.
 
Dans un communiqué le Réseau Action Climat (RAC)  s’attaque au volet budgétaire. « Alors que le budget 2015 est débattu à partir d'aujourd'hui à l'Assemblée nationale, le Réseau Action Climat dénonce la cécité du Gouvernement face à l'efficacité sociale et environnementale de la fiscalité écologique. » Les militants appellent «  les parlementaires à corriger le tir pour permettre à la France de concrétiser la transition énergétique et de tenir l'engagement du Président de la République de rattraper la moyenne européenne en la matière. »

Sans fiscalité, pas de transition

Le RAC estime que le budget 2015, tel qu’il est présenté par le gouvernement, montre que « le gouvernement renonce à la fiscalité écologique à la veille de la conférence climat de 2015 ». Pour les militants, « la France n'a d'autre choix que de progresser sur le front d'une fiscalité plus juste et plus écologique pour faire preuve d'exemplarité à la COP de Paris et de cohérence avec la loi de transition énergétique. Le signal prix sur le carbone et l'énergie est une condition sine qua non de la division par 4 de nos émissions de gaz à effet de serre sur laquelle la France s'est engagée. »
 
Ainsi, le réseau association demande aux parlementaires de prendre des dispositions pour obliger le gouvernement à mettre en place des mesures concrètes. En particulier ils proposent l’évolution de la contribution climat-énergie, la hausse de deux centimes de la TICPE sur le gazole aux transporteurs routier et une baisse de la TVA sur les transports en commun.






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