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Transition écologique, des entreprises en première ligne

13/12/2017



Après les représentants de la communauté scientifique, des entreprises se sont réunies dans un collectif pour « une véritable transition écologique ». « Osons demain » est constitué de chefs d’entreprises de tous les secteurs qui affirment que l’entreprise doit jouer son rôle dans l’effort général.



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Que la communauté scientifique s’engage, rien de surprenant. Mais lorsqu’il s’agit des entreprises, le message est plus fort. Pourquoi ? D’abord parce que dans l’imaginaire collectif la transition écologique ou énergétique est un empêchée par les « pro business » qui craignent que les exigences écologiques ne soient mauvaises pour la rentabilité.

Alors quand des chefs d’entreprises se réunissent dans un collectif pour appeler à de sérieux changements vers la transition écologique, c’est un signal encourageant. « Dans un manifeste, cent dix-sept patrons réunis sous la bannière du collectif « Osons Demain » s’engagent pour « une véritable transition écologique ». Des femmes, des hommes, à la tête de grandes entreprises comme de PME et venus de secteurs très diversifiés. Pour eux, l’entreprise doit cesser d’être pensée comme l’ennemi de la transition écologique mais en être l’un des acteurs fondamentaux » rapporte le journal La Croix.
La démarche est intéressante parce qu’elle est portée par des entreprises qui réussissent et qui gagnent de l’argent en tentant d’imposer des modes de fonctionnements plus vertueux. « Le changement passe par des choix concrets. Les entreprises peuvent mettre en place des systèmes de management environnemental, avec des objectifs et indicateurs chiffrés : baisse des coûts carbone, réduction des emballages, mode d’extraction des matières premières, composition des produits… » continue l’article.

La démarche est d’autant pus intéressante qu’elle est rassurante pour une entreprise. Il faut vivre en autarcie totale aujourd’hui pour ne pas réaliser que les mentalités et les normes en matière d’impact environnemental évolue à vitesse ultrasonique. Rester sur un mode de fonctionnement qui ne prend pas en compte ces évolutions c’est introduire un facteur arbitraire pour le développement de l’entreprise. Et si mon entreprise était hors la loi demain, que deviendrait ma rentabilité ? Voilà la question qu’il faut se poser et qui justifie de réfléchir à ce qui peut être fait pour inventer une croissance durable – dans tous les sens du terme.






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