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La RSE ouvre-t-elle la voie à un « nouvel ordre économique » ?

Sébastien Arnaud
17/05/2018



Une chronique publiée dans la version française de la Harvard Business Review s’interroge sur les nouvelles coutumes et pratiques du monde de l’entreprise vis-à-vis de la société. Entre pression de l’opinion publique, les labels et la recherche de sens, les codes du business ont changé.



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« Le nouvel ordre économique », titre Nicolas Narcisse dans une chronique publiée par la version française de la Harvard Business Review. Le texte est intéressant parce qu’il propose une courte synthèse de l’évolution de la culture d’entreprise. « Ces vingt dernières années, la globalisation et l’émergence de nouveaux acteurs économiques sur la scène internationale, la succession des crises économiques et financières, ainsi que l’accélération des transformations technologiques ont mis les entreprises et leurs dirigeants sous pression et ont totalement recomposé l’économie tout comme la physionomie même de l’entreprise. On oublie toutefois souvent que la mutation la plus importante est liée à l’influence réciproque entre l’entreprise et la société » commence-t-il.

D’après lui, ce sont les grands scandales écologiques et industriels qui ont fait évoluer le rapport entre société et entreprise. Les acteurs économiques ont réalisé le poids de l’opinion publique. « C’est comme si les citoyens avaient pris conscience, avec la complicité des journalistes, de l’emprise des entreprises et des marques sur leur vie, et qu’ils décidaient de les mettre sous contrôle. De leur côté, les comités exécutifs des entreprises découvraient que la réputation était un capital immatériel essentiel à la création de valeur à long terme » explicite Nicolas Narcisse, spécialiste des questions d’influence et d’entreprises.

D’après son analyse, c’est ce « tribunal de l’opinion » qui a fini par donner naissance à la RSE : « Pris en étau entre des médias devenus sociaux et la pression de la société civile et des pouvoirs publics, le monde économique se ressaisit. Au tournant des années 2010, alors qu’on assiste à une prise de conscience de la menace que fait peser le réchauffement climatique sur la planète, les entreprises se rendent compte que leur comportement est un élément de leur attractivité, de leur respectabilité et… de leur pérennité. On parle alors de responsabilité sociétale des entreprises et de développement durable. Les grandes entreprises lancent des programmes de transformation qui visent d’abord à compenser et à réparer les effets néfastes de leurs activités. » Une RSE renforcée ensuite, avance la chronique plus loin, par le besoin de sens des dernières générations insérées dans l’entreprise.
 
Lire en intégralité l’article sur le site français de la Harvard Business Review






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