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Marion Cotillard en Antarctique aux côtés de Greenpeace

Sébastien Arnaud
31/01/2020



L’actrice française Marion Cotillard est actuellement à bord du navire de Greenpeace l’Arctic Sunrise, dans l’océan Antarctique, pour "appeler à la protection des océans".



Creative Commons Pixabay
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L’organisation mène, avec une équipe de scientifiques, des recherches « sur l’impact du changement climatique, de la pollution plastique et de la pêche industrielle dans la région de l’Antarctique sur les colonies de manchots, les baleines et autres animaux marins », explique l'ONG Greenpeace dans un communiqué.

« C’est la première fois que je vis sur un navire, c’est très enrichissant de passer du temps avec l’équipage de Greenpeace et les scientifiques qui font un travail crucial pour comprendre les menaces qui pèsent sur les océans, comme le changement climatique, la pêche industrielle et la pollution plastique, souligne Marion Cotillard, qui ajoute : Notre planète est une planète bleue : l’océan couvre plus de surface que tous les continents réunis, et nous avons tous la responsabilité de la protéger ».

Soutien de Greenpeace depuis près de 20 ans, Marion Cotillard s’était déjà rendue en République démocratique du Congo en 2010 « pour lancer l’alerte sur la nécessité de mieux protéger les forêts tropicales. Elle s’est également mobilisée en 2013 pour soutenir les militants et militantes de Greenpeace emprisonnés en Russie»

Au cours de l’expédition, qui inclut également un autre navire de Greenpeace, l’Esperanza, une équipe de scientifiques de l’Université de Stony Brook et de l’Université de Northeastern mènera des enquêtes sur le terrain, ainsi que par drones, sur les colonies de manchots. Ils travailleront également à partir de camps de base à terre pour étudier les niveaux de population de manchots à jugulaire dans la région, explique l'ONG.

Parallèlement, un autre groupe de scientifiques, en collaboration avec les universités d’Exeter, St Andrews et Montpellier / MARBEC, se concentrent sur le prélèvement d’échantillons ADN environnemental, la pollution microplastique, des analyses acoustiques et la collecte de données photographiques et sonores.

« Nous allons recueillir des données sur l’état des colonies de manchots dans des endroits qui n’ont jamais été étudiés en détails ou qui n’ont pas fait l’objet d’une enquête depuis les années 1970, ce qui nous permet d’observer le rythme des changements dans cette région au cours du dernier demi-siècle », explique Heather J. Lynch, de l’Université de Stony Brook et responsable scientifique de l’expédition. « Les manchots sont des espèces sentinelles; en les étudiant, nous pouvons comprendre comment le changement climatique et la pêche affectent l’environnement antarctique ».







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