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Un gouvernement sans surprise pour la Première ministre du Royaume-Uni

Sébastien Arnaud
07/09/2022



Liz Truss, troisième femme à occuper le poste de Premier ministre au Royaume-Uni a constitué son gouvernement autour de figures proches de son camp politique. Lors d’une de ses premières prises de paroles elle a aussi mis l’accent sur l’économie et la baisse d’impôts.



Creative Commons - Pixabay
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Les premières directions prises correspondent à ce qui était anticipé. Le Royaume Uni reste gouverné par le camp conservateur et les premiers mots de Liz Truss ont été sur l’économie. La 56èmes Première ministre du Pays et troisième femme à ce poste, a officiellement pris ses fonctions le 6 septembre en rencontrant la Elisabeth II, quelques instants après que Boris Johnson ne présenté sa démission à la reine. 

« Mme Truss a repris aussitôt l’avion pour Londres, où, là encore suivant l’usage, elle a prononcé son premier discours de dirigeante devant la fameuse porte du 10 Downing Street, entre deux violentes averses – la météo était, elle aussi, parfaitement british. « Je sais qu’ensemble, nous pouvons surmonter la tempête, nous pouvons remettre notre économie sur les rails et transformer le Royaume-Uni en ce pays moderne et brillant qu’il peut être », a-t-elle déclaré, rappelant sa promesse de réformes « audacieuses » et de baisses d’impôts pour « dynamiser la croissance ». La dirigeante est confrontée à une situation économique grave, avec un pays probablement déjà entré en récession et des millions de Britanniques bientôt dans l’incapacité de payer des factures d’énergie astronomiques » raconte Le Monde .

Le quotidien français détaille les premières heures au pouvoir de Liz Truss qui confirme la ligne pro business que l’on attendait de la femme politique. Et donc un changement de méthode mais confirmation que ce sont toujours les conservateurs qui sont au pouvoir :  « Liz Truss a beaucoup répété qu’elle voulait faire les choses « de manière différente ». Pour autant, comme Boris Johnson, elle a rempli son cabinet de fidèles. Nommée vice-première ministre, Thérèse Coffey a été sa directrice de campagne ; elle est une complice de dix ans, élue dans une circonscription rurale (le Suffolk) proche de celle de Liz Truss (le Norfolk). Précédemment ministre des retraites, Mme Coffey hérite aussi du portefeuille crucial de la santé, alors que les hôpitaux britanniques sont débordés, avec 6,7 millions de Britanniques en attente d’un soin ou d’une opération. James Cleverly et Kwasi Kwarteng sont aussi des soutiens de la première heure – le premier a été son adjoint au Foreign Office, le deuxième partage son idéologie libre-échangiste et libertarienne. Chloe Smith, une collaboratrice de Mme Coffey, est nommée aux retraites. »

Lire en intégralité l’analyse du « Monde »






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