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« Qui s’en soucie ? Ils ne sont que 2,8 millions, l’équivalent d’une petite ville chinoise » a lancé par provocation un journaliste du quotidien d’Etat, China Daily. Mais derrière cette position de courtisan, on comprend bien que le positionnement de la Lituanie irrite grandement la Chine. Un représentant du gouvernement a jeté de l’huile sur le feu des relations entre le petit pays et la Chine en présentant les conclusions d’un rapport sur la cyber sécurité.
Le vice-ministre de la Défense a ainsi recommandé directement de pas acheté de téléphones chinois et de se débarrasser « aussi vite que possible » de ceux déjà acquis.
« Quelque 200 administrations ou entités publiques de Lituanie ont acheté ces téléphones, et plus de 4 500 sont en service, ce qui, selon le ministre, « augmente les risques », a rapporté l’agence Associated Press. L’enquête du centre cyber, datée du 23 août et disponible en ligne a identifié « quatre risques cyber liés à la sécurité générale des applications installées par défaut sur les appareils, des menaces de fuites de données personnelles, et des restrictions à la liberté d’expression ». Selon la défense lituanienne, sont concernés les appareils de Huawei et de Xiaomi (qui toutes deux ont démenti ces risques), mais pas ceux de OnePlus » rapporte Le Monde.
Les experts affirment avoir identifiés des failles de sécurité mais aussi des éléments plus inquiétants. « Les téléphones Xiaomi, assurent les experts lituaniens, peuvent filtrer les contenus de recherche contenant au moins 449 mots-clés en anglais liés aux sujets jugés sensibles pour Pékin, tels que « Tibet libre », « Mouvement démocratie 89 » (qui se réfère à la répression de Tiananmen), « La voix de l’Amérique » ou « Longue vie à l’indépendance de Taïwan ». Quand l’enquête a été faite, la fonction de filtrage était désactivée sur les appareils pour la zone européenne, et aucune censure n’a été constatée. Mais « il est important de souligner que cette fonctionnalité peut être activée à distance par le fabricant », note le rapport » lit-on plus loin.
Sans que l’on soit capable de déterminer ou d’évaluer les expertises lituaniennes, il est certain que ce positionnement est inquiétant pour Pékin. Car il a été mis en scène par la Lituanie au moment d’une visite à Washington et accompagné d’appels au soutien vers les États-Unis et l’Union européenne. Soulignant l’avènement d’une période où les petits pays sont encouragés à s’aligner face à la Chine.
Le vice-ministre de la Défense a ainsi recommandé directement de pas acheté de téléphones chinois et de se débarrasser « aussi vite que possible » de ceux déjà acquis.
« Quelque 200 administrations ou entités publiques de Lituanie ont acheté ces téléphones, et plus de 4 500 sont en service, ce qui, selon le ministre, « augmente les risques », a rapporté l’agence Associated Press. L’enquête du centre cyber, datée du 23 août et disponible en ligne a identifié « quatre risques cyber liés à la sécurité générale des applications installées par défaut sur les appareils, des menaces de fuites de données personnelles, et des restrictions à la liberté d’expression ». Selon la défense lituanienne, sont concernés les appareils de Huawei et de Xiaomi (qui toutes deux ont démenti ces risques), mais pas ceux de OnePlus » rapporte Le Monde.
Les experts affirment avoir identifiés des failles de sécurité mais aussi des éléments plus inquiétants. « Les téléphones Xiaomi, assurent les experts lituaniens, peuvent filtrer les contenus de recherche contenant au moins 449 mots-clés en anglais liés aux sujets jugés sensibles pour Pékin, tels que « Tibet libre », « Mouvement démocratie 89 » (qui se réfère à la répression de Tiananmen), « La voix de l’Amérique » ou « Longue vie à l’indépendance de Taïwan ». Quand l’enquête a été faite, la fonction de filtrage était désactivée sur les appareils pour la zone européenne, et aucune censure n’a été constatée. Mais « il est important de souligner que cette fonctionnalité peut être activée à distance par le fabricant », note le rapport » lit-on plus loin.
Sans que l’on soit capable de déterminer ou d’évaluer les expertises lituaniennes, il est certain que ce positionnement est inquiétant pour Pékin. Car il a été mis en scène par la Lituanie au moment d’une visite à Washington et accompagné d’appels au soutien vers les États-Unis et l’Union européenne. Soulignant l’avènement d’une période où les petits pays sont encouragés à s’aligner face à la Chine.
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