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Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie pour faire oublier le départ des Verts

02/04/2014



Une fois de plus, le ministère de l’Environnement a été au cœur des remaniements du gouvernement. Avec cette fois Manuel Valls aux manettes, Ségolène Royal est le quatrième ministre en deux ans. L’énergie élargit les prérogatives du ministère, c’est un signe fort après les déclarations d’Arnaud Montebourg en faveur du gaz de schiste.



DR compte Facebook Ségolène Royal
DR compte Facebook Ségolène Royal
Il y a des signes qui ne trompent pas. En vingt-deux mois, le ministère de l’Environnement a vu défiler quatre responsables : Nicole Bricq, Delphine Batho, Philippe Martin et maintenant Ségolène Royal. Symbole de l’importance de cette administration pour le chef de l’Etat. En réponse aux Verts qui ont annoncé par communiqué mercredi 2 avril qu’ils ne participeraient pas au gouvernement, l’Elysée annonce que Ségolène Royal sera en charge de la politique environnementale et doit être considérée comme la numéro deux du gouvernement Valls I.

L’ancienne candidate aux présidentielles de 2007 était fortement pressentie pour entrer au gouvernement. Après avoir parlé de l’Education, les médias se sont souvenus de la mauvaise expérience de celle qui a été la Secrétaire d’Etat du pire ennemi des enseignants, Claude Allègre. Ce sera donc l’Environnement. Qu’elle connaît déjà puisqu’au début des années 1990 elle avait été nommée au même poste dans le gouvernement Bérégovoy.

Un super ministère qui inclus l’énergie

Outre les critiques des associations qui reprochent au gouvernement de ne pas favoriser la politique environnementale en changeant de ministre tous les six mois, on retient surtout le choix de mettre l’énergie dans le giron du nouveau ministère. Arnaud Montebourg, maintenu au gouvernement avec  l’Economie et le numérique en plus du redressement productif, avait inquiété les militants écologistes en lançant la création d’une compagnie nationale des mines et en relançant le débat sur le gaz de schiste.

Ségolène Royal est appréciée des écologistes qui reconnaissent son engagement pour l’environnement dans sa région du Poitou-Charentes. On se rappelle aussi de sa proposition de créer un poste de vice-Premier ministre chargé du développement durable. Elle s’est à plusieurs reprises prononcée pour la sortie progressive du nucléaire, pour l’évaluation poussée sur le OGM et contre l’exploitation du gaz de schiste.

Le nouveau ministère voit ses prérogatives monter en puissance même si, contrairement à l’administration de Jean-Louis Borloo en 2008, il ne s’agit pas d’un ministère d’Etat. Les mauvaises langues pourraient y voir une manière de compenser le départ des Verts du gouvernement.






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