RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

La « smart » entreprise c’est surtout celle qui se responsabilise

05/01/2017



Dans un article bien senti, Forbes France pose une question pertinente, se demandant si « l’entreprise digitale plus smart » est nécessairement « plus humaine ». En comparant le concept à celui très en vogue de ville intelligente, le journal souligne quelques problématiques cruciales sur l’avenir de l’entreprise et la place de la RSE.



ILD Pixabay
ILD Pixabay
Certains mots ou concepts sont tellement à la mode qu’on ne sait plus trop ce qu’ils veulent dire. Dans le domaine de l’entreprise c’est une réalité encore plus difficile à suivre. Ainsi quand un chef d’entreprise dit qu’il veut entrer dans « l’ère du digital », qu’il faut faire du « smart working » ou que le temps de la RSE est arrivé, on a envie de le croire mais on attend surtout des applications concrètes.
 
A ce sujet, le site Forbes France vient de publier un article très intéressant qui pose les jalons de la réflexion : « Il est peu question de ‘smart entreprise’ alors que le concept de ‘smart city’, ou ville intelligente, est aujourd’hui largement répandu. Il suggère des services sociaux modèles, un habitat urbain agréable, rehaussé par des espaces verts, une utilisation de modes de transport ‘soft’ (vélos, segways, véhicules électriques…) et le recours à des énergies vertes, renouvelables. En clair, il s’agit de penser une cité plus humaine, où il fait bon vivre ensemble. Ne serait-ce pas transposable à l’entreprise ? »
 
Un parallèle intéressant à maints égards parce que, comme la ville, l’entreprise peut devenir un outil formidable pour améliorer les conditions de vie. Par ailleurs, note l’article, « On observe également qu’il n’existe pas de modèle idéal de ville intelligente. Chaque collectivité développe ses projets en fonction de son contexte local, de son histoire et de ses ressources. Elle doit construire une vision de son avenir qui soit attractive. Dans l’entreprise, il s’agit tout autant d’instituer une nouvelle gouvernance associant l’ensemble des acteurs. L’enjeu, c’est de décloisonner une gestion souvent hiératique, organisée en silos. La mutualisation des données, l’intégration des réseaux et des flux permettent d’améliorer la qualité des produits et des services ». Pas de recette magique donc mais des grandes directions qui appellent à des expérimentations diverses et variées.
 
Lire ici en intégralité l’analyse sur le site français de Forbes






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter