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La RSE ne supprime pas la question de la profitabilité

17/09/2020



La profitabilité des entreprises reste l’enjeu majeur et la RSE participe à cette dernière, explique une consultante spécialisée dans une tribune publiée par « Entreprendre ». De quoi raviver le débat sur les engagements extra financiers.



Creative Commons - Pixabay
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L’extra financier aussi participe à la profitabilité de l’entreprise. Une RSE bien comprise n’est pas ni obligation par pression de l’opinion publique, ni un outil superficiel de communication. Une réalité bonne à rappeler tandis qu’à force de souligner que l’entreprise peut avoir d’autres vocations que la création de richesses, on risque de perdre en réalisme. 

Dans une tribune publiée par « Entreprendre », la consultante Appolinaire Tena (Square) dresse les grandes lignes de l’évolution du rôle des entreprises. « Décennies après décennies, percuté par les mouvements sociaux des années 60, le rôle social de l’entreprise est progressivement devenu une règle non écrite, coutume à laquelle devait adhérer toute entreprise souhaitant préserver son image de marque. La pression recrudescente exercée par les consommateurs et utilisateurs finaux des produits, au travers de manifestations citoyennes et autres boycotts, a fini par convaincre les entreprises d’adopter des engagements dans des domaines comme la préservation de l’environnement et le climat, la lutte contre les inégalités ou encore les questions liées à l’emploi et au chômage » écrit-elle.

Mais au-delà de l’évolution des demandes des consommateurs auxquelles les entreprises doivent répondre, c’est avec le terme profitabilité que l’on doit se réconcilier en l’assumant. « Un rapport de France Stratégie de novembre 2019 a dévoilé les résultats d’une étude réalisée en 2017 par State Street Corporation, étude d’après laquelle 62% des investisseurs estiment qu’intégrer des critères RSE dans leur stratégie d’investissement est un moyen de mettre en place une stratégie de long terme performante » appuie, à raison, la consultante.

Et de rappeler qu’un rapport de la BSDC de 2017 ouvrait des possibilités d’affaires : « Ce rapport intitulé « Better business, better world » présente les opportunités qui pourraient découler de la réalisation par les entreprises des 17 objectifs de développement durable fixés par les Nations-Unies (réductions des inégalités, retours aux énergies renouvelables, lutte contre les changements climatiques, etc). Transformer ces opportunités en business nécessite d’intégrer, de manière concrète et pérenne, les enjeux sociaux-environnementaux dans les stratégies de profitabilité des entreprises ; trop nombreuses sont les entreprises ayant conscience de la nécessaire évolution, mais mettant en œuvre peu ou prou d’actions réelles. »

Lire la tribune citée sur le site de « Entreprendre »






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