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​Disney et Sony annulent la sortie de leurs films en Russie

Sébastien Arnaud
01/03/2022



Dans un mouvement de boycott très transversal, les entreprises occidentales annoncent une à une cesser leurs activités en Russie. Des annonces pourraient aussi être des anticipations dans un contexte de sanctions lourdes et larges.



Creative Commons - Pixabay
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Les nouveautés Disney et Sony Pictures de l’année 2022 ne sortiront pas en Russie. Les deux groupes spécialistes en blockbusters mondiaux suivent le mouvement global de mise en autarcie du pays. « Compte tenu de l'invasion non provoquée de l'Ukraine et de la crise humanitaire tragique, nous suspendons la sortie de films en salles en Russie, y compris le prochain Alerte rouge de Pixar (…) Nous prendrons des décisions commerciales futures en fonction de l'évolution de la situation » avance Disney par communiqué.
 
Le géant de la production cinématographique a expliqué travailler en collaboration avec des organisations non gouvernementales qui suivent la situation humanitaire pour offrir son soutien. « Sony Pictures, filiale du groupe japonais Sony, a aussi annoncé dans la foulée qu'il suspendait le lancement de ses films dans les salles en Russie, dont celui de Morbius, sa nouvelle superproduction dans l'univers des super-héros. Sony Pictures a justifié dans un communiqué sa décision par «l'action militaire qui perdure en Ukraine, l'incertitude qui en résulte et la crise humanitaire déclenchée dans cette région». «Nos pensées et nos prières vont envers tous ceux qui sont affectés et nous espérons que cette crise sera résolue rapidement», a ajouté le groupe » souligne Le Figaro.
 
Le quotidien rappelle que les GAFAM aussi ont annoncé leur retrait total ou partiel du marché russe depuis l’invasion de l’Ukraine ou alors des mesures pour lutter contre les campagnes de désinformations.  De façon plus drastique, les pétroliers britanniques BP et Shell ont annoncé se séparer de leurs parts dans des projets communs avec des groupes russes en Russie. Pour certaines entreprises étrangères toutefois, se désengager de la Russie du jour au lendemain, en fermant usines ou supermarchés, reste difficile » conclue le quotidien.
 
Ce mouvement global des entreprise occidentales prend les devants alors qu’il est encore difficile d’évaluer la possibilité pour des opérateurs occidentaux de travailler en Russie quand les sanctionnés sont de plus en plus nombreux.






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