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Ecologie et stockage en « cloud » peuvent être compatibles

10/12/2018



La question des consommations d’énergies des centres de données est centrale pour évaluer l’empreinte écologique d’une activité professionnelle. Sans tomber dans la caricature, il est utile d’identifier des solutions pour du numérique durable.



Creative Commons - Pixabay
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Beaucoup a été dit et écrit sur l’impact environnemental du numérique. Désormais le monde de l’entreprise est sensibilisé sur les points essentiels, à savoir que ce qui est virtuel est tout de même énergivore et donc polluant. Ceci étant dit, il devient urgent d’intégrer cette vision dans la stratégie d’entreprise pour chercher des solutions numériques durables. Un article publié par le quotidien Les Echos se penche ainsi sur les « green cloud » et cite Guillaume Plouin auteur d’un livre sur le sujet : « Les data centers sont souvent présentés comme des gouffres énergétiques, or ils ne seraient pas si énergivores que cela. D'une part, ils sont dotés de dispositifs de refroidissement optimisés. D'autre part, la plupart des acteurs du cloud investissent dans les énergies renouvelables. »

Le quotidien montre que la question est complexe et qu’il n’existe pas d’étude suffisamment sérieuse n’a démontré que les « clouds » permettaient de réduire la consommation d’électricité. Finalement le sujet se résume une fois de plus à l’observation de deux données parallèles : le total d’énergie consommée et les sources de production. Consommer très peu par une technologie de stockage de pointe mais en s’approvisionnant en charbon – pour caricaturer – serait ainsi une formule perdante. « En outre, la dématérialisation s'accompagne d'un effet rebond : le cloud ferait exploser les usages supplémentaires, en « poussant à la consommation ». Enfin, le « nuage » se révèle indissociable des multiples terminaux des utilisateurs qui gravitent autour de lui. « Ce n'est pas tant dans le fonctionnement que dans la fabrication des équipements que les impacts environnementaux se révèlent surtout concentrés », insiste Frédéric Bordage, expert en numérique responsable et fondateur du Club Green IT (association qui fédère des entreprises engagées en faveur de pratiques digitales plus vertueuses) » appuient Les Echos.

Lire en intégralité l’article cité sur le site du journal Les Echos






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