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Au Burundi, l’épidémie Covid-19 en plus d’Ebola et du paludisme

22/01/2021



Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) tire le signal d’alarme pour la situation au Burundi. En plus des risques liés au Covid-19, le pays reste concerné par le palud et Ebola.



Creative Commons - Pixabay
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Le covid-19 ne fait pas disparaitre Ebola et le palud au Burundi. Raison pour laquelle le pays est dans une situation inquiétante depuis des mois. Car si le Covid n’est pas aussi inquiétant que les autres fléaux qui touchent le pays, c’est une pression de plus sur un système de santé qui n’est pas à la hauteur. 

 

Le paludisme est une des premières causes de mortalité dans le pays. Durant le premier semestre 2019, 4,7 millions de cas ont été enregistrés, soit plus d’une personne sur trois à l’échelle du pays. C’est grâce à l’engagement des organisations internationales que les décès ont pu diminuer de moitié malgré la hausse des cas. « Début 2020 le travail sans relâche des équipes de santé à travers le pays augurait bien de la préparation à la maladie saisonnière : plus de 6,8 millions de moustiquaires distribuées dans les 46 districts du pays avec le soutien du gouvernement du Burundi, du PNUD, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial), l'UNICEF et l'USAID. Des cliniques mobiles étaient prêtes au déploiement dans les communautés éloignées et difficiles d'accès, et la pulvérisation d'insecticide dans les habitations ciblait 9 des districts les plus touchés », explique le PNUD.

 

Et d’ajouter « que le paludisme n'est plus le seul ennemi : en août 2019, l'épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo atteignait la province du Sud-Kivu à la frontière du Burundi. Face aux craintes que l'épidémie ne submerge davantage le système de santé burundais et contrecarre la lutte contre le paludisme, un centre national de crise sanitaire a créé avec le soutien de l'OMS, du PNUD et du Fonds mondial au sein du ministère de la santé. Le centre semble porter ses fruits ... jusqu'à ce que, le 31 mars 2020, le Burundi confirme ses premiers cas de COVID-19..

 

Cette « bataille sur tours les fronts » rend encore plus complexe la levée de fonds ou la mobilisation internationale. Aujourd’hui, qui écouterait les appels à l’aide covid-19 d’un pays de 12 millions d’habitants ?







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