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Le variant issu d’Omicron n’inquiète pas les autorités

Sébastien Arnaud
25/02/2022



D’après les estimations et projections de l’institut Pasteur, le variant BA.2 issu d’Omicron ne devrait pas causer de reprise forte de l’épidémie.



Creative Commons - Pixabay
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L’émergence d’un nouveau variant du Covid ne semble pas perturber la grande tendance au replis épidémique. « Au moment où l’étau épidémique du Covid-19 semble se desserrer après un mois de reflux constant de la vague Omicron portée par le sous-variant BA.1, faut-il craindre un rebond provoqué par son « petit frère » BA.2, dont la progression se confirme de semaine en semaine en France ? Les modélisations publiées mercredi 23 février  par l’équipe de Simon Cauchemez, à l’Institut Pasteur, dégagent l’horizon des prochaines semaines : « L’épidémie de BA.2 ralentit la décroissance des cas sans toutefois générer un rebond épidémique important »,écrivent les modélisateurs. Un résultat rassurant qui vient contrecarrer les scénarios catastrophe que pouvait laisser craindre la plus grande transmissibilité de ce sous-lignage d’Omicron doté d’une dizaine de mutations supplémentaires et qui a provoqué un rebond épidémique au Danemark au moment même où le pays abandonnait ses mesures sanitaires » avance Le Monde.
 
Les chercheurs français confirment la transmission importante de ce sous variant Omicron et ainsi sa part de plus importante dans les cas positifs. Mais pas de quoi provoquer un rebond. « Se basant sur les enquêtes Flash de séquençage menées chaque semaine par l’agence Santé publique France et l’augmentation continue des cas BA.2, les chercheurs s’attendent à ce que la moitié des cas Omicron soient des infections BA.2 aux environs du 24 février. D’ici un mois, au 1er avril, environ 35 % de la population française pourrait avoir été infectée par un virus Omicron, qu’il s’agisse de BA.1, BA.2 ou BA.3, les trois sous-lignages identifiés jusque-là », poursuit l’article précédemment cité.

Concernant les prochains variants, les chercheurs ravivent l’optimisme ambiant en notant que lors de la vague Omicron, les infections ont baissé plus vite que les précédentes grâces au niveau d’immunité global. Aucune certitude donc, mais de quoi espérer que l’automne puis l’hiver prochains nous renvoie en 2018, dernière double saison dans des circonstances normales.






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