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Pollution lumineuse, l’Etat n’est pas à la hauteur affirme une association

28/05/2019



La pollution lumineuse est un sujet difficile à prendre en main puisque l’on peine à en mesurer les effets. Citée par Actu Environnement, l’Association nationale pur la protection du ciel et de l’environnement nocturne (Anpcen) assure que l’Etat n’a pas suffisamment pris en compte le phénomène malgré l’arrêté de restriction concernant l’éclairage de nuit.



Source : Pixabay, image libre de droits
Source : Pixabay, image libre de droits
Sans en avoir identifié les conséquences, difficile de souligner l’urgence à agir contre la pollution lumineuse. Le problème de l’éclairage public est complexe car il implique les questions d’économie d’énergie, de sécurité, de biodiversité et de santé. Dans un article consacré à ce sujet, Actu Environnement relaye le constat de l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (Anpcen).

Avec une augmentation de 95% de la lumière émise par l’éclairage public en vingt-cinq ans, la situation est préoccupante. D’autant que les formes d’éclairages indirects – par des structures ou mobiliers urbains divers- ne sont pas comptabilisés dans cette statistique. « Une cartographie de la pollution lumineuse en France en 2015 démontre une qualité du ciel médiocre, ou au mieux moyenne, sur une majorité du pays. La pollution lumineuse et ses effets nuisibles ou incommodants sur l'Homme, les écosystèmes ou les paysages, serait-elle la grande oubliée des formes de pollution ? "On ne sait pas mesurer les impacts sur la biodiversité de la pollution lumineuse, ou les coûts publics sur la santé humaine, répond Anne-Marie Ducroux (de l’Anpcen ndlr). Si bien qu'elle n'est pas ou peu prise en compte." Il aura fallu attendre mars 2018, avec la condamnation du gouvernement par le Conseil d'État pour son inaction dans la lutte contre la pollution lumineuse, pour que le gouvernement français prenne un arrêté restreignant l'éclairage la nuit » souligne Actu Environnement.

Et si cet arrêté est une progression, il n’entre en valeur qu’à partir de 2021 et ne concerne que les éclairages officiellement publics et non les publicités, les parkings et autres sources importantes de lumière. Une situation qui encourage l’association à affirmer que l’Etat n’es pas à la hauteur des enjeux. D’autant que ce sont souvent les communes qui montrent l’exemple en la matière. Les villes qui en font l’expérience parviendraient ainsi à faire baisser leur facture d’électricité de 30% à 75%.

Lire en intégralité l’article cité sur Actu Environnement
 






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