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Gaz : le gouvernement vise un stockage complet des besoins pour le 1er novembre

Sébastien Arnaud
03/08/2022



La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a déclaré que les tocks de gaz stratégiques étaient remplis à 80% actuellement et que l’objectif était d’atteindre 100% au 1er novembre.



Creative Commons - Pixabay
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L’hiver approche et les enjeux énergétiques de cette saison sont d’une importance toute particulière. La crainte de tensions d’approvisionnements à cause de la guerre en Ukraine laisse planer la menace de coupures ou de pénuries, notamment de gaz. Un risque réel, mais face auquel le gouvernement français assure se préparer. « Nous sommes aujourd'hui à 80% de remplissage de nos stocks de gaz stratégiques, nous sommes en avance par rapport à nos objectifs, cela veut dire que nous remplirons à 100% avant le 1er novembre, ce qui était notre objectif », a ainsi expliqué la ministre de la Transition énergétique interrogée par la chaine d’informations en continu CNews.

« Elle a appelé « collectivement » tous les Français, mais surtout « les plus gros acteurs » à « faire en sorte de réduire leur consommation de gaz et d'électricité », car «les deux systèmes sont liés ». « Et cela va dans le sens de la lutte contre le réchauffement climatique », a-t-elle fait valoir, après une question portant sur les risques de pénurie l'hiver prochain en France et en Europe, conséquence de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. « Il faut que les grands acteurs, les administrations, les entreprises, réduisent leur consommation », a-t-elle insisté. « La consigne des 19 degrés n'est pas respectée partout », a déploré la ministre. La ministre a rappelé et expliqué les mécanismes de solidarité européens à l'œuvre pour le partage de l'accès aux sources énergétiques » rapporte un article du quotidien Le Figaro.
 
La ministre a assuré que la stratégie adoptée serait celle de la coopération européenne, tout en réitérant le bien-fondé de l’embargo sur les hydrocarbures russes. Et notamment d’aides aux pays les plus vulnérables face aux pénuries. Avec un recours massif à l’Azerbaïdjan et au Qatar pour compenser les pertes que représentent la fin de l’approvisionnement russe en gaz.






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