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​Dons d’organes : l’appel à la générosité de l’Agence de la Biomédecine

Sébastien Arnaud
06/08/2021



Dans un communiqué l’Agence de la Biomédecine annonce relancer une nouvelle campagne de sensibilisation pour les dons d’organes dirigée vers les plus de 50 ans. En répondant à plusieurs questions habituelles, l’organisation espère susciter de nouvelles vocations.



Creative Commons - Pixabay
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Sauver des vies en donnant la sienne. Loin d’être une formule mystique, c’est bien ce que l’Agence de Biomédecine propose avec sa nouvelle campagne d’appel au don d’organes. « Une personne de 96 ans a sauvé une vie en donnant son foie en 2019; 18 donneurs de rein avaient plus de 90 ans entre 2011 et 2020. L'Agence de la biomédecine lance sa nouvelle campagne de sensibilisation et s'adresse particulièrement aux plus de 50 ans. Les séniors sont tout autant concernés que les plus jeunes. Sachant qu'un seul donneur d'organes sauve 3 vies en moyenne, gardons ensemble ce lien intergénérationnel qui nous unit tous ! » lance le communiqué.
 
Sous formes de cinq questions types, l’Agence cherche à montrer que la démarche est accessible et fort utile : « Jeune ou âgé, on peut sauver des vies par le don d'organes. Il n'y a pas de contre-indication au don liée à l'âge pour les prélèvements comme pour les greffes d'organes et de tissus. Les donneurs prélevés âgés de plus de 65 ans représentaient 40% des donneurs en 2020. La moyenne d'âge des donneurs augmente (42 ans en 2000, 57 ans en 2020) notamment parce que des personnes plus âgées peuvent avoir accès à la greffe : l'âge moyen des patients ayant accès à la greffe est passé de 44 ans en 2000 à 51 ans en 2020. Certes, des personnes de plus de 60 ans peuvent rarement donner leur coeur, mais les reins ou le foie peuvent être prélevés chez des personnes beaucoup plus âgées. C'est surtout l'état des organes qui compte, et il dépend d'abord des conditions dans lesquelles la personne est décédée, ainsi que de son hygiène de vie. »
 
Quant au respect du corps des donneurs, l’Agence se veut aussi rassurante : « Le prélèvement des organes est un acte chirurgical effectué au bloc opératoire, dans les mêmes conditions et avec le même soin que pour une personne en vie. Les incisions sont refermées et recouvertes par des pansements. En cas de prélèvement de cornées, une lentille oculaire est posée sous la paupière afin de lui rendre son aspect bombé d'origine. Une fois l'opération effectuée, le corps est habillé et rendu à la famille, qui peut réaliser les obsèques qu'elle souhaite. Les frais liés à la restauration du corps sont pris en charge par l'établissement qui s'est occupé du prélèvement. En revanche, les soins relatifs aux funérailles et à la conservation du corps restent à la charge de la famille. »






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