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​Morts pour l’environnement, des ONG en appellent au Pape François

Sébastien Arnaud
12/10/2016



Dans une lettre au Pape François, soixante-seize ONG s’inquiètent des personnes qui sont tuées dans le cadre de leur lutte pour la défense de l’environnement. Avec une moyenne de trois victimes par semaine, les militants demandent « la protection » du Pape.



Vatican ILD
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Soixante-seize Organisations non gouvernementales (ONG) ont signé une lettre adressée au Pape François pour l’alerter sur la situation des défenseurs de l’environnement. Le texte rappelle que, en moyenne, trois personnes sont tuées par semaine dans le cadre de leur combat pour la défense de l’environnement. L’initiative a été portée par l’Union international pour la conservation de la nature. « Des études ont montré que le nombre de meurtres contre les défenseurs environnementaux a considérablement augmenté ces dernières années. Ils demandent des mesures urgentes pour lutter contre l’impunité des auteurs, protéger les citoyens et répondre à la crise environnementale actuelle » explique le quotidien La Croix .

Les militants demandent au chef des catholiques sa « protection pour tous les protecteurs de la nature qui risquent leurs vies (…) pour la préservation de notre maison commune », reprenant le concept avancé par François dans son encyclique sur l’environnement, Laudato Si.

« Le texte est signé par 76 ONG, dont une vingtaine d’organisations africaines dont un grand nombre de RD-Congo, une association nigériane et une kényane. Parmi les ONG congolaises, on distingue notamment le Centre de recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’homme, L’innovation et formation pour le développement et la paix et le Forum des organisations nationales humanitaires et de développement » précise le journal chrétien.

Pour les militants, la tendance générale et mondiale à s’intéresser de plus en plus aux sujets environnementaux est positive. Ils se félicitent également de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de s’attaquer à des dossiers environnementaux tels que la gestion des ressources naturelles et du patrimoine naturel. « En revanche, les responsables de la coalition sont attristés de constater que ceux qui réclament un nouveau mode de vie prenant en compte l’environnement, les droits des plus pauvres, ainsi que les valeurs et connaissances culturelles locales sont freinés par une violence croissante » conclue le quotidien.






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