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Sûreté nucléaire, le livre qui souligne le « danger immédiat »

Sébastien Arnaud
05/02/2018



Deux journalistes sortent un livre sur la question de la sûreté des centrales nucléaires. D’après les premiers extraits qui ont été publiés par le JDD, la situation est très préoccupante. Les auteurs vont jusqu’à comparer la centrale de Tricastin avec la tristement célèbre de Fukushima.



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Le titre fait mouche, le débat est relancé. Deux journalistes viennent de publier « Nucléaire, danger immédiat » (Flammarion) dont les bonnes feuilles ont été prises par Le Journal du Dimanche. Signe que le sujet est intense, le débat semble de nouveau sur la table concernant le secteur nucléaire vieillissant de la France.
 
« Ça y est, nous y sommes. Aux quarante ans. D'ici à 2028, 48 réacteurs [sur 58 en service en France] - ceux du palier de 900 MW et une partie des réacteurs de 1.300 MW - vont atteindre cet âge canonique. Depuis le milieu des années 2000, en raison de ses difficultés financières qui l'empêchent d'investir dans de nouveaux moyens de production, EDF demande, réclame, impose même, que l'ensemble de ses centrales nucléaires soient autorisées à fonctionner au-delà des quarante ans, et prolongées de vingt ans » écrivent les auteurs, d’après les morceaux choisis du JDD.
 
La logique est imparable sur le papier. Les infrastructures sont construites et les ingénieurs prennent la peine d’estimer leur durée de vie pour des raisons de sécurité. Rien d’étonnant donc à ce que le débat soit relancé quant ladite durée de vie est arrivée à son terme. Les auteurs confirment ainsi que la question se pose, surtout lorsque les questions de malfaçons et vulnérabilités sont montrées du doigt. «  Tricastin, avec son réacteur 1, est la pire centrale du pays. Ce réacteur cumule tous les problèmes : défauts sous revêtement, absence de marge à la rupture, et dépassement des prévisions de fragilisation à quarante ans! Sans oublier le risque d'inondation catastrophique en cas de séisme, comme l'a relevé en septembre 2017 l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui a arrêté d'office le fonctionnement des quatre réacteurs de la centrale en attendant qu'EDF fasse, enfin, les travaux de renforcement de la digue du canal de Donzère-Mondragon » écrivent-ils.
 
Lire les bonnes feuilles sur le site du Journal du Dimanche






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