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« Qui a tué l'écologie ? » : une charge inattendue

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30/08/2011



Auteur des best-sellers Révélations sur un scandale français, Pesticides, ou encore Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde, Fabrice Nicolino suscite encore une fois les débats avec son livre « Qui a tué l’écologie ? ». Un écrit qui met WWF, Greenpeace, la Fondation Nicolas Hulot et France Nature Environnement en accusation. À découvrir d’urgence…



Une édition osée

« Qui a tué l'écologie ? » : une charge inattendue
« Qui a tué l’écologie ? »… voici un ouvrage qui ne peut qu’attirer l’attention. Un livre révélateur, dont les maîtres mots seraient sans doute franchise et droiture. C’est également une question, dont les réponses sont explicitement dévoilées à travers chaque mot, sans voilage ni effets spéciaux. Selon l’auteur lui-même, Fabrice Nicolino, peu de journalistes auraient réellement osé publier un tel écrit, bien que nombreux auraient souhaité tirer sur la sonnette d’alarme dans le monde de l’écologie. Fabrice Nicolino, déjà connu pour ses écrits révélateurs, a sa propre manière de décrire la situation. Les écologistes se réunissent dans des « salons dorés », où les questions essentielles relatives à l’écologie sont souvent orientées par les mouvements politiques. Alors que de leur côté, les gestes au quotidien, notamment conseillés par Maud Fontenoy and co (triage des ordures ménagères, économie d’eau ou d’électricité) ne suffisent pas à résoudre les réels problèmes de l’environnement.

Des coulisses dévoilées au grand jour

Pour la première fois, les coulisses de l’écologie en France sont dévoilées au grand jour. Les quatre grands acteurs, WWF, Greenpeace, France Nature Environnement et la Fondation Nicolas Hulot n’ont pas pu échapper à la documentation particulièrement riche de Fabrice Nicolino. On découvre notamment, avec étonnement, la relation qui existe entre l’ancien nazi Anton Ruppert, l’ancien dictateur africain Mobutu et le fondement du WWF International. Les quarante années d’existence de Greenpeace se révèlent également plus orientées vers la quête de richesse et de pouvoir que vers des recherches de solutions écologiques. Certaines organisations se proclamant environnementalistes semblent non plus ne se soucier que de leurs profits et de leur notoriété. Leurs membres étant particulièrement motivés par une quête de récompenses honorifiques, très loin du réel esprit environnementaliste.

Entre politique et écologie

Écologie au premier rang, mais politique en avant-première… « Qui a tué l’écologie ? » met également l’accent sur le fait que les acteurs de l’écologie en France se laissent tout simplement manipuler par le pouvoir. L’État français, entre Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Louis Borloo et le président Nicolas Sarkozy, se retrouve notamment au cœur des ruses. Le Grenelle de l’environnement n’en est qu’un échantillon, qualifié comme une « vulgaire opération politicienne » par l’auteur. Une suite qui pourrait être encore plus explicite avec l’éventuelle candidature de Nicolas Hulot à l’élection présidentielle. Au-delà de la politique, Fabrice Nicolino fait également renaître les questions sur le « développement durable ». Un terme issu du « développement soutenable » de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature », dont la signification semble bel et bien perdue. Maurice Strong, ayant fait fortune dans le pétrole, le nucléaire et l’hydro-électricité serait l’un des précurseurs de ce changement. Pour Fabrice Nicolino, il serait temps de se ressaisir.





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