RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

O’Leary, le patron de Ryanair, assume ses méthodes de choc

Sébastien Arnaud
13/09/2018



Le PDG de Ryanair est resté fidèle à sa réputation de patron de choc en réagissant au mouvement de grève lancé en Allemagne. Il a affirmé que cette grève était « un échec », s’est moqué des syndicats et a affirmé que pour que le modèle économique tienne, il ne lâcherait sur rien.



Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
Ryanair, c’est l’anti Air France. Alors qu’au sein de la compagnie française, les syndicats pèsent plus que la direction, le patron de Ryanair assume son style de patron de choc. A l’occasion d’une conférence de presse à Londres, Michael O’Leary s’en est pris frontalement aux syndicats allemands qui à leur tour – après les Espagnols – se sont mis en grève. « Votre grève est un échec a-t-il déclaré avant d’ajouter, nous ne sommes pas EasyJet, nous ne nous écrasons pas à chaque fois que nous sommes sous la menace d’une grève. »
 
« Il a assuré que la direction avait accepté le principe d’une médiation pour résoudre son conflit avec ses pilotes et son personnel de cabine, mais que ces derniers avaient refusé cette proposition et décidé de faire grève. Michael O’Leary a même tourné en dérision la proposition du syndicat des pilotes allemands de nommer l’ancien chancelier Gerhard Schröder comme médiateur » rapporte 20 Minutes . Et de préciser que « en Allemagne, un mouvement social de 24 heures a entraîné la suppression de 150 vols Ryanair au départ et à destination de l’Allemagne. Les grévistes exigent, outre l’augmentation de leurs salaires, la mise en place d’un salaire minimum, des contrats locaux et non irlandais et la prise en compte de la totalité des heures effectuées, y compris avant et après le décollage de l’appareil. »
 
Pour ce qui est du dialogue social et de la compréhension des collaborateurs, O’Leary est le contre-exemple absolu. Ne prenant pas du tout la peine de feindre d’écouter les salariés qui dénoncent des conditions de travail trop pénibles aux quatre coins de l’Europe. Un unanimité dans la contestation qu’il balaye du revers de la main. D’après le compte-rendu de 20 Minutes, les grèves seraient selon lui un « mal « nécessaire » que la compagnie devait combattre pour pouvoir conserver son modèle. »






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter