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Le secteur pétrolier du Nigeria menacé par des problèmes d’insécurité et de corruption

19/09/2022



Le Nigeria qui dépend largement de sa rente pétrolière perdrait environ 700 millions de dollars chaque mois à cause des vols et siphonages dont le pays est victime.



Creative Commons - Pixabay
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Corruption et insécurité sont comme un trou percé dans le panier des recettes publiques. Au Nigeria, le pays pourrait même perdre son statut de premier producteur de pétrole du continent à cause des vols et détournements dans les pipelines, nous apprend Le Point : «  premier producteur de brut d'Afrique , le Nigeria  perd chaque jour des centaines de milliers de barils volés au large ou siphonnés sur les pipelines pour être ensuite revendus au marché noir. Officiellement, la compagnie nationale de pétrole a révélé avoir perdu 470 000 barils de pétrole brut par jour, ce qui représente environ 700 millions de dollars par mois, affirmant que cela s'ajoute aux problèmes de sécurité qui entravent la production de pétrole dans certains terminaux. Résultat : la production totale de pétrole et de condensats du Nigeria a chuté à un creux annuel de 1,18 million de bpj en août, soit moins que son quota OPEC de 1,8 million de bpj ».

S’appuyant sur un article de The Economist, le magazine relève une situation d’autant plus inquiétante pour le pays que les recettes pétrolières sont le principal moteur de la croissance du pays. « Selon plusieurs rapports officiels, la méthode de vol la plus répandue est celle qui consiste à surcharger les navires ou superpétroliers avec plus de brut que ce qui est déclaré. La seconde voie est de pénétrer dans les pipelines et de siphonner le pétrole, puis de le faire brûler dans des raffineries de brousse avant de le vendre. Ainsi donc une grande partie du brut volé va directement sur le marché international. Pour le gouvernement, la baisse de production de brut est une menace supplémentaire pour les finances tendues de la nation la plus peuplée d'Afrique et réduit l'approvisionnement mondial en pétrole dans un contexte de flambée des coûts de l'énergie due à la guerre en Ukraine » appuie Le Point. 






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