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La France 24ème d’un classement RSF de la liberté de la presse sans surprise

03/05/2023



Le 21ème classement annuel de la liberté de la presse de Reporters sans frontières montre que les conditions d’exercice de ce métier sont mauvaises dans l’écrasantes majorité des pays. Avec la Norvège en première place, la Corée du Nord en dernière et la France en 24ème position, le palmarès réserve peu de surprise.



Creative Commons - Pixabay
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La désinformation et la censure sont les deux ennemis jurés de la liberté de la presse. « Propagande politique, manipulations économiques, faux contenus générés par l'intelligence artificielle : la désinformation au sens large est une menace majeure pour la liberté de la presse dans le monde, s'alarme, mercredi 3 mai, Reporters sans frontières (RSF) dans son 21e classement annuel. Sans changement, le pays le mieux noté est la Norvège et le dernier la Corée du Nord. La France est 24e et gagne deux places. Globalement, les conditions d'exercice du journalisme sont mauvaises dans 7 pays sur 10 », nous apprend France 24

Le travail de RSF pour la liberté de la presse est reconnu dans le monde entier. L’ONG de défense de la liberté de la presse alerte sur les conditions d’exercice du métier et soutient les journalistes en difficultés ou réprimés. « Autre phénomène, les faux contenus créés par l'intelligence artificielle (IA). "Midjourney, une IA qui génère des images en très haute définition, alimente les réseaux sociaux en faux de plus en plus vraisemblables", souligne RSF, citant de fausses photos de l'arrestation de Donald Trump "reprises de manière virale". On assiste également à "des productions manipulatoires à grande échelle" par des sociétés spécialisées, pour le compte de gouvernements ou d'entreprises. En février, une vaste enquête du collectif de journalistes d'investigation Forbidden Stories avait ainsi révélé les activités d'une société israélienne baptisée "Team Jorge" et spécialisée dans la désinformation. Toutes ces "capacités de manipulation inédites sont utilisées pour fragiliser celles et ceux qui incarnent le journalisme de qualité, en même temps qu'elles affaiblissent le journalisme lui-même", prévient RSF », explique la chaine d’infos.

L’exercice du pouvoir est clé : « le Brésil (92e) remonte de 18 places après le départ de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro, battu par Lula aux élections fin octobre. "Le Brésil avait beaucoup chuté avec Bolsonaro, qui était violent à l'encontre des journalistes", mais "il n'y a pas de caractère inéluctable au déclin de la liberté de la presse", note Christophe Deloire. »






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