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L’ONU lance un appel au soutien des populations syriennes

Sébastien Arnaud
02/03/2023



Malgré les sanctions internationales et les atrocités commises par le pouvoir syrien, l’ONU veut dépêcher de l’aide internationale aux populations touchées par les séismes.



Creative Commons - Pixabay
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La Syrie est sinistrée par le séisme et la communauté internationale ne peut faire payer aux civils – déjà victimes de leur pouvoir – les atrocités de Damas. « Devant le Conseil de sécurité, ce mardi, Martin Griffiths, chef de l'humanitaire de l'ONU, a décrit une situation d'urgence en Syrie après les séismes et Geir O Pedersen, Envoyé spécial pour la Syrie, a appelé à profiter de la mobilisation et de la solidarité démontrées par les Syriens et les acteurs internationaux pour tenter de trouver une solution aux profonds problèmes politiques du pays » rapporte le communique des Nations Unies.

Après la guerre civile, Daech et la répression couplées aux effets des sanctions internationales, le pays était déjà dans une situation de fragilité extrême avant les séismes. « Les tremblements de terre ont frappé au moment où leurs besoins étaient les plus élevés, lorsque les services étaient les plus rares, lorsque l'économie était la plus faible et lorsque leurs infrastructures étaient déjà lourdement endommagées. Ils ont frappé de nombreuses zones où vivent des réfugiés et des personnes déplacées, ainsi que dans des zones où les dégâts de guerre sont importants et où les conditions de conflit restent aiguës », a expliqué le haut responsable de l’ONU.

70% de la population du pays a besoin d’aide humanitaire à cause du conflit et des séismes, estiment les services spécialisés de l’ONU. Au total, il faudrait une enveloppe de près de 5 milliards de dollars pour répondre aux besoins des populations. « A l'appui de l'impératif humanitaire urgent, Geir O Pedersen a, lui, exhorté toutes les parties à « dépolitiser la réponse humanitaire, d'abord du point de vue de l'accès : « Ce n'est pas le moment de faire de la politique avec des passages transfrontaliers ou des lignes de front ». Et aussi des ressources : c'est le moment pour tout le monde de donner rapidement et généreusement à la Syrie et d'éliminer tous les obstacles à l'acheminement des secours aux Syriens dans toutes les zones touchées, a-t-il plaidé, avant de requérir aussi le calme : « L'heure n'est pas à une action militaire ou la violence », a répété l'envoyé de l'ONU » lit-on plus loin.







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