A l’occasion de la sortie du Rapport Climat & Nature 2023 de La Banque Postale, une initiative pionnière dans le secteur financier, nous avons rencontré Adrienne Horel-Pagès, directrice de l’engagement sociétal du groupe bancaire. Pour la première fois, une banque commerciale a mesuré l’impact de son activité non seulement sur le climat, mais également sur la biodiversité.
Pour la rédaction de ce rapport évènement, La Banque Postale a suivi les recommandations de la TCFD (Task Force on Climate-related Financial Disclosures) et de la TNFD (Taskforce on Nature-related Financial Disclosures), deux cadres internationaux de référence pour mesurer l’impact des entreprises en matière de risques climatiques (TCFD) et de respect de la biodiversité (TNFD).
Biodiversité : une nouvelle ère pour l’analyse de l’impact des activités bancaires
C’est la grande innovation du Rapport Climat & Nature 2023 de La Banque Postale. Pour la première fois, une banque commerciale a suivi les recommandations de la TNFD pour établir un bilan de l’impact de ses activités sur la biodiversité. « On a balayé notre portefeuille ligne par ligne afin de décomposer où se trouvait notre empreinte biodiversité », résume Adrienne Horel-Pagès.
« Notre groupe est Early Adopter de la TNFD, ce qui nous rend très fier », poursuit-elle, avant de détailler les moyens méthodologiques innovants mis en œuvre pour appréhender la dimension biodiversité. En particulier le Global Biodiversity Score (GBS), un outil développé par CDC Biodiversité, une filiale de la Caisse des Dépôts, afin de quantifier l’impact direct et indirect des activités sur la biodiversité.
L’objectif de la publication de ce rapport est avant tout « de donner une première compréhension des enjeux de la biodiversité », mais également de générer une montée en compétences de l’ensemble des équipes avec la formation « d’experts de la biodiversité pour le secteur bancaire, afin d’aller plus loin, même si on en est encore au tout début ».
Parmi les premiers enseignements de ce rapport, Adrienne Horel-Pagès note la dimension locale des enjeux de biodiversité, qui nécessitent une approche différenciante. « Alors que le climat est un enjeu global, l’impact sur la biodiversité est localisé, ce qui est éminemment clé dans son appréciation, et qui nous a poussé à initier une modélisation des empreintes locales pour mesurer et réduire nos impacts négatifs ».
Climat : une approche engagée et des offres prenant en compte les défis climatiques
A l’image du groupe La Poste, La Banque Postale est une entreprise à mission, orientée autour d’un axe clair : œuvrer pour la transition juste. « C’est au cœur de la raison d’être de La Banque Postale car nous souhaitons être une institution financière qui se positionne sur 3 dimensions en regardant non seulement le rendement et le risque, mais également l’impact de nos activités ».
En matière de lutte contre le réchauffement climatique, La Banque Postale est engagée depuis de nombreuses années à publier « de manière extrêmement transparente », notamment en suivant les recommandations de la TCFD, le bilan carbone de ses opérations bancaires et en se fixant, année après année, des objectifs ambitieux en matière de réduction de son empreinte carbone.
La Banque Postale a rejoint dès sa création en 2021 la Net Zero Banking Alliance (NZBA), une initiative portée par les Nations Unies pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 dans le secteur bancaire. La Banque Postale vise même à atteindre cet objectif dès 2040, et à réduire son empreinte carbone de 50% d’ici 2030.
L’une des actions concrètes entreprise par La Banque Postale pour atteindre cet objectif passe par le financement de projets ayant un impact positif sur le climat, notamment grâce à la transformation des offres sur l’immobilier résidentiel et à la création d’un Crédit Immobilier à Impact. Un crédit qui comprend des indicateurs environnementaux, sociaux, mais également ayant trait à la biodiversité.
Sur la base de ces indicateurs, chaque logement reçoit un score. « Si le score est positif, le taux d’emprunt est réduit, et si le score est négatif, on accompagne le client dans la rénovation énergétique de son logement », précise la directrice de l’engagement sociétal de La Banque Postale. Une nouvelle offre de crédit vertueuse à plusieurs titres.
« Avant le lancement de ce crédit, nous avions environ 1% d’emprunts qui se faisaient avec des travaux de rénovation énergétique. Depuis le lancement de cet emprunt, on est passé à 6% , alors que le rythme envisagé par l’Union Européenne pour rénover le parc immobilier est de 3% par an.». Des travaux de rénovation énergétique qui permettent la rénovation du parc de logement à grande échelle tout en générant du chiffre d’affaires pour les banques.
La publication du Rapport Climat & Nature 2023 joue enfin un rôle sur « la transformation interne » de l’entreprise, conclut Adrienne Horel-Pages. C’est un outil pour impliquer l’ensemble des collaborateurs et leur montrer comment mettre en marche la transition climatique, qu’il s’agisse de la gouvernance, mais aussi dans la modification des process en intégrant les données climat au moment de l’octroi du crédit, et du reporting.
Pour la rédaction de ce rapport évènement, La Banque Postale a suivi les recommandations de la TCFD (Task Force on Climate-related Financial Disclosures) et de la TNFD (Taskforce on Nature-related Financial Disclosures), deux cadres internationaux de référence pour mesurer l’impact des entreprises en matière de risques climatiques (TCFD) et de respect de la biodiversité (TNFD).
Biodiversité : une nouvelle ère pour l’analyse de l’impact des activités bancaires
C’est la grande innovation du Rapport Climat & Nature 2023 de La Banque Postale. Pour la première fois, une banque commerciale a suivi les recommandations de la TNFD pour établir un bilan de l’impact de ses activités sur la biodiversité. « On a balayé notre portefeuille ligne par ligne afin de décomposer où se trouvait notre empreinte biodiversité », résume Adrienne Horel-Pagès.
« Notre groupe est Early Adopter de la TNFD, ce qui nous rend très fier », poursuit-elle, avant de détailler les moyens méthodologiques innovants mis en œuvre pour appréhender la dimension biodiversité. En particulier le Global Biodiversity Score (GBS), un outil développé par CDC Biodiversité, une filiale de la Caisse des Dépôts, afin de quantifier l’impact direct et indirect des activités sur la biodiversité.
L’objectif de la publication de ce rapport est avant tout « de donner une première compréhension des enjeux de la biodiversité », mais également de générer une montée en compétences de l’ensemble des équipes avec la formation « d’experts de la biodiversité pour le secteur bancaire, afin d’aller plus loin, même si on en est encore au tout début ».
Parmi les premiers enseignements de ce rapport, Adrienne Horel-Pagès note la dimension locale des enjeux de biodiversité, qui nécessitent une approche différenciante. « Alors que le climat est un enjeu global, l’impact sur la biodiversité est localisé, ce qui est éminemment clé dans son appréciation, et qui nous a poussé à initier une modélisation des empreintes locales pour mesurer et réduire nos impacts négatifs ».
Climat : une approche engagée et des offres prenant en compte les défis climatiques
A l’image du groupe La Poste, La Banque Postale est une entreprise à mission, orientée autour d’un axe clair : œuvrer pour la transition juste. « C’est au cœur de la raison d’être de La Banque Postale car nous souhaitons être une institution financière qui se positionne sur 3 dimensions en regardant non seulement le rendement et le risque, mais également l’impact de nos activités ».
En matière de lutte contre le réchauffement climatique, La Banque Postale est engagée depuis de nombreuses années à publier « de manière extrêmement transparente », notamment en suivant les recommandations de la TCFD, le bilan carbone de ses opérations bancaires et en se fixant, année après année, des objectifs ambitieux en matière de réduction de son empreinte carbone.
La Banque Postale a rejoint dès sa création en 2021 la Net Zero Banking Alliance (NZBA), une initiative portée par les Nations Unies pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 dans le secteur bancaire. La Banque Postale vise même à atteindre cet objectif dès 2040, et à réduire son empreinte carbone de 50% d’ici 2030.
L’une des actions concrètes entreprise par La Banque Postale pour atteindre cet objectif passe par le financement de projets ayant un impact positif sur le climat, notamment grâce à la transformation des offres sur l’immobilier résidentiel et à la création d’un Crédit Immobilier à Impact. Un crédit qui comprend des indicateurs environnementaux, sociaux, mais également ayant trait à la biodiversité.
Sur la base de ces indicateurs, chaque logement reçoit un score. « Si le score est positif, le taux d’emprunt est réduit, et si le score est négatif, on accompagne le client dans la rénovation énergétique de son logement », précise la directrice de l’engagement sociétal de La Banque Postale. Une nouvelle offre de crédit vertueuse à plusieurs titres.
« Avant le lancement de ce crédit, nous avions environ 1% d’emprunts qui se faisaient avec des travaux de rénovation énergétique. Depuis le lancement de cet emprunt, on est passé à 6% , alors que le rythme envisagé par l’Union Européenne pour rénover le parc immobilier est de 3% par an.». Des travaux de rénovation énergétique qui permettent la rénovation du parc de logement à grande échelle tout en générant du chiffre d’affaires pour les banques.
La publication du Rapport Climat & Nature 2023 joue enfin un rôle sur « la transformation interne » de l’entreprise, conclut Adrienne Horel-Pages. C’est un outil pour impliquer l’ensemble des collaborateurs et leur montrer comment mettre en marche la transition climatique, qu’il s’agisse de la gouvernance, mais aussi dans la modification des process en intégrant les données climat au moment de l’octroi du crédit, et du reporting.