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Biodiversité, les plans des Nations Unies pour 2020

Jean Camier
14/10/2014



Le Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 a été adopté par les pays membres des Nations Unies en 2010 et confirmé en 2012. Pourtant le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) n’est pas satisfait de sona pplication et demande aux gouvernements de réagir.



« Des mesures audacieuses et novatrices sont urgemment requises si les gouvernements veulent respecter le plan stratégique globalement adopté sur la biodiversité et ses objectifs d'Aichi en 2020, selon un rapport sur l'état de la biodiversité mondiale » affirme le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

En 2011, les Nations Unies lançaient la Décennie sur la biodiversité. Un Plan stratégique avait été présenté et adopté un an plus tôt à Nagoya au Japon. Depuis, l’initiative a été confirmée à plusieurs reprises lors des différents sommet du concert des Nations, notamment à Rio en 2012.

Rapport sur l’avancement

Le PNUE vient de publier un quatrième rapport sur les perspectives mondiales de la bidoversité. Il vise à faire un pré bilan avant un point plus détaillé à mi parcours de cette décennie pour l’environnement. Par communiqué, l’organisme des Nations Unies affirme «qu'il y a eu des progrès significatifs pour répondre à certaines composantes de la majorité des objectifs d'Aichi » mais que « dans la plupart des cas, des mesures supplémentaires sont nécessaires pour que le Plan stratégique 2011-2020 reste sur la bonne voie. »

Plus lois, le PNUE explique qu’il s’agit de lutter en faveur de la biodiversité pour agir de manière plus large sur le développement et donc « réduire la faim et la pauvreté, améliorer la santé humaine, et assurer un approvisionnement durable en énergie, nourriture et eau potable. » Mais pour cela, il est urgent d’entreprendre « des changements dans la société, y compris une utilisation beaucoup plus efficace de la terre, de l'eau, de l'énergie et des matériaux, en repensant nos habitudes de consommation et, en particulier, en procédant à de grandes transformations des systèmes de production alimentaire. »

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a commenté les conclusions du rapport. Il enjoint les « les États membres et les parties prenantes dans le monde à prendre en compte les conclusions du rapport. »






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