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​Qualité de l’eau, les normes doivent évoluer

17/02/2017



Par communiqué le Réseau environnement santé, qui rassemble les associations spécialisées dans le domaine de la santé, remet en question les normes d’évaluation de la qualité de l’eau. L’évolution des connaissances scientifiques notamment sur les perturbateurs endocriniens devrait impliquer une évolution de la grille d’analyse.



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Les études ont beau démontrer que la qualité de l’eau en France est globalement bonne, les spécialistes de la santé estiment que ces résultats ne sont pas suffisants. C’est ce que l’on retient du communiqué publié par le Réseau environnement santé, organisme représentatif des associations sanitaires. « L'UFC Que Choisir publie une analyse de la contamination de l'eau sur l'ensemble du territoire à partir des données fournies par le site du ministère de l'Ecologie. Conclusion : « près de 96 % des consommateurs peuvent boire leur eau en toute confiance, 2,8 millions ont en revanche une eau polluée notamment par les pesticides, les nitrates ou le plomb » » commence le texte. Des résultats qu’il faut en fait remettre en question parce que « l'analyse s'appuie très logiquement sur la grille d'analyse qui est celle de la réglementation. Le problème est que ces normes sont largement obsolètes au regard des connaissances scientifiques actuelles concernant les perturbateurs endocriniens. « Les perturbateurs endocriniens ne sont pas des substances comme les autres » ont réaffirmé récemment la centaine de scientifiques, spécialistes de ces substances, qui ont signé l'appel « Halte à la manipulation de la science ». »
 
A quoi bon en effet s’assurer que l’on respecte des normes si celles-ci sont encore basées sur des connaissances scientifiques dépassées. « L'exemple le plus caricatural de la nécessité de repenser la réglementation est celui des pesticides. La norme pesticide, fixée à 0,1 µg/l (0,5 µg/l pour les mélanges), repose sur le seuil de détection analytique des années 60 et non pas, comme on pourrait s'y attendre, sur des données toxicologiques » montre le RES.
 
Une situation inacceptable qui sème le doute sur les évaluations en générale. « Eliminer les Perturbateurs Endocriniens de notre environnement doit être mis à l'agenda de tous les candidats aux élections présidentielles comme une grande cause nationale » affirme le président du réseau, André Cicolella.
 






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