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Les utilisateurs des transports veulent avoir leur mot à dire

Jean Camier
20/05/2014



Dans un communiqué, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) veut faire entendre la voix des utilisateurs des transports en commun. Elle estime qu’une « politique des transports responsable doit tenir compte des évolutions de la société et des contraintes nouvelles. »



Licence Creative Commons
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Les transports responsables concernent aussi les utilisateurs. Par communiqué, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) s’invite dans le débat. Selon elle, cette politique « doit tenir compte des évolutions de la société et des contraintes nouvelles identifiées à ce jour, et anticiper. »
 
Dans le texte les rédacteurs montrent qu’ils partagent le constat des associations et des autorités, « la nécessité d'enrayer la pollution de l'air urbain et la dégradation de la santé publique a été mise en évidence par le pic de pollution de l'air qui a affecté de nombreuses agglomérations, début mars dernier, et par l'inertie de l'Etat et des collectivités locales : « ne bougez pas, respirez avec modération et attendez que le vent se lève ». »

Solutions alternatives aussi pour les usagers

« Le dernier rapport du GIEC est alarmiste : il n'est plus temps de tergiverser si on veut limiter à 2°C la hausse de la température moyenne de la surface de la planète d'ici 2100, il faut agir vite et fort »  continue la FNAUT. Tout en reconnaissant qu’il faut agir pour protéger l’environnement et la santé, la fédération avance d’autres arguments pour le développement de transports alternatifs. « Les contraintes de circulation en voiture s'accentuent : allongement des distances à parcourir, croissance des embouteillages, difficultés de stationnement ; diminution du pouvoir d'achat d'une partie des ménages et hausse du coût d'usage de la voiture » sont autant de raisons qui doivent pousser à agir.
 
En conclusion, le communiqué dresse un tableau rapide des initiatives prises par les autorités : « qu'il y a des mauvaises économies (par exemple, suppression ou dégradation des services de bus, remplacement de trains par des cars ou de tramways par des bus) mais aussi des bonnes (abaissement du coût de production des TER par des délégations de service public). »
 






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