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Scandale Volkswagen, la Corée du Sud suspend l’homologation de quatre-vingt modèles du constructeur

Sébastien Arnaud
02/08/2016



Les conséquences de la duperie du constructeur allemand continuent à peser sur le groupe. Les autorités de la Corée du Sud viennent en effet d’annoncer une amende et la révocation d’homologation de quatre-vingt modèles de la marque et de deux de ses filiales.



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Les coups durs continuent pour Volkswagen. Depuis le scandale planétaire de la mise au jour de tricheries lors des tests d’émissions de CO2, les rebondissements se multiplient aux quatre coins du monde. Cette fois-ci la punition vient de Corée du Sud où les autorités viennent d’annoncer qu’elles révoquaient les homologations de quatre-vingt modèles de la marque allemandes et des filiales Audi et Bentley. Par ailleurs, une amende de 14,4 millions d’euros pour falsification des tests a été fixée par le gouvernement coréen.

« Cette décision risque de porter un coût sérieux aux ventes du premier constructeur automobile européen sur le marché asiatique qui avait vu sa filiale locale plus que tripler son chiffre d'affaires à 2.820 milliards de wons (2,2 milliards d'euros) au cours des cinq années précédant le scandale des émissions polluantes » précise le magazine Challenges .

209 000 véhicules perdent leur homologation

« Au total, ce sont 209.000 véhicules Volkswagen qui ont perdu leur homologation en Corée du Sud depuis le mois de novembre, soit 68% des véhicules que le constructeur a vendus dans le pays depuis 2007, précise le ministère sud-coréen de l'Environnement » poursuit le journal.

Le résultat de cette décision devrait être une suspension de plus de trois mois des véhicules de la vente alors que par ailleurs, « tout retard dans le rappel de véhicules concernés par les manipulations des émissions polluantes pourrait être assorti de l'obligation de fournir un véhicule de remplacement, a ajouté ce responsable. »
Interloquée par la sévérité de ces sanctions, le groupe a avancé la possibilité de faire appel à la justice pour suspendre la décision et peut être même poursuivre le gouvernement pour « rétablir la réputation commerciale de l'entreprise et que cela bénéficie à aux consommateurs, distributeurs et autres partenaires. »






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