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Berges, la guerre des bilans aura bien lieu

17/11/2016



Depuis l’officialisation de la piétonisation des berges des quais rive droite de la Seine à Paris, la guerre entre Paris et la banlieue fait rage. Les automobilistes en colère contre les piétons satisfaits deuxième acte avec la publication d’un rapport par la région qui estime que la circulation dans Paris est chaotique depuis cette mesure.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Il y a un mois l’arrêt municipal de la ville de Paris officialisait la piétonisation des berges des quais rive-droite de la Seine à Paris. Depuis, campés sur leurs positions la majorité politique de la Ville de Paris contre celle de la région Ile-de-France continuent à s’envoyer vindictes et expertises au visage.
Cette fois, c’est la présidente LR de la région, Valérie Pécresse, qui met en avant les conclusions du rapport qu’elle a commandé. D’après Le Figaro, qui publie quelques éléments, la mesure aurait largement aggravé la circulation dans Paris et en banlieue. « Ralentissements, temps de parcours allongés…. Le rapport de l’observatoire présidé par Pierre Carli, médecin-chef du Samu de Paris, pointe ainsi des temps de parcours en augmentation de 16% du côté de Vélizy sur la rocade de l’A86 ou de 22% entre Thiais et Créteil en comparant septembre 2015 et septembre 2016 » rapporte l’Obs .

« Les résultats relayés par "Le Figaro" indiquent une progression du trafic de 51% sur le quai haut, avec 9 minutes de temps de trajet supplémentaire, soit une hausse de 135%. Une augmentation observée aussi sur le boulevard Saint-Germain, rive-gauche mais aussi sur la rue de la Convention, dans le 15e arrondissement » continue le magazine, confirmant ce que les riverains ont forcément remarqué.

Alors que ces éléments vont forcément avoir des répercussions sur l’augmentation et la concentration de la pollution, la maire n’a pas eu à se défendre puisque la préfecture a montré du doigt les limites de l’enquête ; « il faudra attendre six mois pour obtenir une "observation réaliste" des effets de la piétonisation. Comme le reconnaît "Le Figaro", Airparif - qui fait partie de l’observatoire mis en place par la région -  n’a pas encore d’éléments d’appréciation puisque sa campagne de mesures spécifiquement dédiée à la fermeture des voies sur berges n'a débuté que mardi 15 novembre. D'ici là, la portion de 3,3 kilomètres de berges inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco font sans doute faire couler encore beaucoup d’encre » conclue L’Obs.






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