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Pollution à l'ozone : les pneumologues inquiets

26/11/2015



A la veille de la Conférence environnementale de Paris (COP21), certains médecins pneumologues rappellent les dangers de la pollution à l’ozone pour la santé, au cours d’une conférence de presse.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
A l’approche de la Conférence environnementale de Paris (COP21), des pneumologues appellent à la lutte contre la pollution à l’ozone, très nocive.

Un article en ligne sur francetvinfo.fr, écrit par la rédaction d’Allodocteurs.fr, souligne l’importance de la lutte contre la pollution à l’ozone.
 

« L’ozone peut devenir dangereux »

Le Pr Bruno Housset, président de la Fédération française de pneumologie, explique qu’ « il est important d'avoir conscience des conséquences sanitaires du réchauffement climatique et plus particulièrement des conséquences respiratoires. »  Car on trouve en première ligne des polluants atmosphériques l'ozone. L’article souligne que « ce gaz est présent naturellement dans la stratosphère » et qu’ « ainsi, la couche d'ozone nous protège des rayons ultraviolets du soleil. Mais, en trop grande quantité dans l'air ambiant, l'ozone peut devenir dangereux. » En revanche, « moins connu que les particules fines, l'ozone est ce qu'on appelle un polluant atmosphérique secondaire. »

 Un ingénieur à l'Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques (INERIS), Augustin Colette explique qu’ « il n’est pas émis directement par les activités humaines. Mais, il est formé dans l'atmosphère. Donc, les activités humaines vont émettre des polluants primaires. On va, par exemple, parler des oxydes d'azote ou des composés organiques volatiles. Et dans certaines conditions, ces polluants primaires vont se transformer pour produire de l'ozone. »

L’article rappelle qu’ « on trouve ces polluants primaires, par exemple, à la sortie des pots d'échappement. Sous l'effet d'une forte chaleur et des rayons ultraviolets, ils se transforment en ozone », ajoutant qu’ « en 20 ans, ces polluants, aussi appelés précurseurs, ont chuté de 30% grâce aux efforts des industriels. La pollution à l'ozone aurait donc dû baisser. Mais, c'était sans compter la hausse des températures... »

Augustin Colette précise : « A partir du moment où on a une petite concentration de polluants précurseurs, on peut toujours avoir une production d'ozone à cause des conditions météorologiques. A la fin du siècle, les scénarios les plus catastrophiques conduisent à des augmentations d'ozone très importantes. »

Il ajoute : « on est dans une situation où on a déjà fait beaucoup d’efforts sur les émissions de polluants. Finalement, là où c’est important d'agir aujourd'hui, c'est d’éviter d'avoir un réchauffement trop important et, effectivement, de rester dans l'objectif défini par le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) : rester en dessous d'un réchauffement de l'ordre des deux degrés à l'échelle du globe. »

Lire l'intégralité de l'article ici






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