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Les orages restent difficiles à prévoir

20/08/2014



Dans un communiqué, Météo France explique les raisons qui poussent à souvent déclencher l’alerte pour les orages. Très difficiles à prévoir, les orages sont des phénomènes atmosphériques complexes et variables selon les endroits.



Les orages restent difficiles à prévoir
« En France, les orages se produisent dans toutes les régions avec une plus grande fréquence en été. Ils se forment lorsque l'atmosphère est instable et sont toujours liés à la présence de cumulonimbus, dit aussi nuages d'orage. Souvent accompagnés d'autres phénomènes violents (rafales de vent, pluies intenses, grêle, trombe et tornade), les orages figurent parmi les phénomènes météorologiques les plus difficiles à prévoir » commence le dernier communiqué de Météo France.
 
Face aux nombreuses interrogations qui se posent autour de la fiabilité des prévisions et des déclenchements d’alerte ou de vigilance, l’institut météorologique a préféré souligner les spécificités des orages et les difficultés extrêmes qui se présentent. « Les processus physiques à l'origine des orages sont complexes et font intervenir de nombreux "ingrédients". Outre l'état de l'atmosphère, leur formation dépend beaucoup des conditions locales très variables de température et d'humidité des sols, conditionnées par la nature du sol, le type de végétation, mais aussi la configuration du relief. Les orages sont par ailleurs de courte durée (de quelques dizaines de minutes à quelque heures) et concernent des zones limitées (quelques dizaines de kilomètres) comparés par exemple aux tempêtes » explique le texte.

Des progrès à venir

Dans leur travail de prévision, les spécialistes de Météo France utilisent des modèles numériques de « prévision d’échelle globale », ces derniers « permettent d'identifier les zones géographiques qui réunissent les conditions favorables au développement des cumulonimbus et donc le déclenchement des orages, mais pas de déterminer leur localisation précise, ni leur intensité. »
 
Les auteurs du communiqué nous apprennent que « de nouveaux modèles numériques à aire limitée et à "maille fine", tels que le modèle Arome de Météo-France, permettent cependant de progresser dans la prévision des orages. Grâce à une résolution spatiale de 2,5 km en 2014, Arome prend mieux en compte les effets du relief et de la nature des sols, les diverses observations disponibles et en particulier celles issues des radars hydrométéorologiques. »
 






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