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Des parlementaires interpellent Stéphane Le Foll au sujet du broyage des poussins

14/08/2015



Ils sont trente-six députés et sénateurs, de partis politiques divers et variés, à avoir interpellé par écrit le ministre de l’Agriculture, Stéphane le Foll, à propos de la pratique controversée du broyage et du gazage de poussins dans les couvoirs.



Source : Pixabay, image libre de droit
Source : Pixabay, image libre de droit
Dans un communiqué de presse, « L214 Ethique et Animaux », une association de protection animale « œuvrant pour une pleine reconnaissance de la sensibilité des animaux et l'abolition de pratiques » jugées barbares, 36 sénateurs et députés souhaitent que le ministre de l’Agriculture mette fin  « à la pratique du broyage et du gazage des poussins dans les couvoirs. »
 
A travers un courrier écrit posant plusieurs questions, « les élus ont soulevé que dans la production d'œufs de consommation, ‘seuls les nouveau-nés femelles sont conservés (...) et les poussins mâles sont détruits : en effet, n'ayant pas les mêmes caractéristiques que les poulets élevés pour leur chair, ils sont considérés comme inutiles par la filière avicole. En France, ce sont environ 50 millions de poussins mâles qui sont ainsi éliminés de façon particulièrement cruelle au premier jour de leur vie : déchiquetés vivants à l'aide de broyeuses, gazés ou étouffés.’ »

Dans son communiqué, l’association propose de prendre exemple sur « l'engagement de l'Allemagne à instaurer une détermination précoce du sexe dans l'oeuf pour éviter l'éclosion de poussins non désirés ». Les signataires souhaitent donc demander ouvertement au ministre "’s'il envisage d'instaurer de façon obligatoire en France’ cette méthode qui épargnerait une mort violente à des millions de poussins. »

Une vidéo à l’origine de la mobilisation

Selon le communiqué, c’est une vidéo qui est à l’origine d’une telle mobilisation de la part de ces élus. Tournée par un employé dans un couvoir en Bretagne, on peut y voir des « poussins jetés de façon routinière dans une broyeuse ou étouffés par centaines dans des sacs poubelle. »

Le communiqué de l’association se termine par la prise de parole de Brigitte Gothière, porte-parole de L214 : "Chaque jour, des milliers de poussins nouveau-nés sont déchiquetés vivants parce qu'ils sont considérés comme de simples déchets. Cette cruauté a trop duré. Le Code civil reconnaît désormais les animaux en tant qu'êtres sensibles : il est temps d'agir en conséquence."






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