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Pollution des eaux : des pesticides omniprésents

24/11/2015



Le ministère de l’Ecologie a publié une synthèse pour l’année 2013 qui confirme la présence de pesticides dans la quasi totalité des cours d’eau. Cette synthèse souligne également l’augmentation de la détection d'imidaclopride, une substance néonicotinoïde.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Une synthèse publiée par le ministère de l'Ecologie pour l'année 2013 souligne la présence de pesticides dans la quasi totalité des cours d'eau, ainsi que l’augmentation de la détection d'imidaclopride, une substance néonicotinoïde.
 
Un article en ligne du site environnement-magazine.fr
explique les objectifs de cette synthèse et les enjeux qu’elle représente.
 

Une réelle "contamination"

L’article d’environnement-magazine.fr explique que « pour la seconde fois, le ministère de l'Ecologie publie une synthèse sur la présence de pesticides dans les cours d'eau. L'année 2013 a été passée au crible et met en évidence une tendance récurrente : des traces de pesticides sont retrouvées dans la quasi totalité des cours d'eau soit 92 %. »

L’article poursuit, expliquant que « la contamination est due à une grande diversité de substances mais 80 % des détections concernent les herbicides. Sur le podium, les trois substances les plus retrouvées restent identiques depuis 2009 : le glyphosate, l'AMPA (issu de la dégradation du glyphosate) et l'atrazine déséthyl, issu de la dégradation de l'atrazine, substance interdite depuis dix ans. »

En outre, « en 2013, l'imidaclopride, une substance issue de la famille des néonicotinoïdes, c'est-à-dire un insecticide neurotoxique, apparaît dans le top 15 des substances détectées et son rang ne cesse d'augmenter d'année en année. »

La synthèse publiée par le ministère de l’Ecologie précise que « l'augmentation des détections d'imidaclopride est liée à une augmentation des performances analytiques. Mais abstraction faite de ces biais analytiques, les teneurs moyennes sont en hausse en 2013 », ajoutant « que les teneurs ne dépassent que rarement les normes d'écotoxicité, mais cette ‘tendance préoccupante’ devra être suivie de près. » En effet, « ces substances sont soupçonnées d'avoir des effets néfastes sur les pollinisateurs. »

Cependant, « le document note l'impact positif immédiat de l'interdiction du diuron fin 2008 », ajoutant que « depuis, sa présence dans les cours a fortement chuté. »

Lire l'article en intégralité ici






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