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Une entreprise transforme les gobelets en prothèse de main

13/04/2017



Chaque année mille milliards de gobelets en plastique sont jetés à la poubelle. Face à ce gâchis phénoménal, l’entreprise Canibal a développé un concept pour transformer ces déchets en prothèse de main.



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Moins de 1% des mille milliards de gobelets jetés chaque année dans le monde son recyclés. Un chiffre hallucinant mais compréhensible quand on regarde son lieu de travail où machine à café et fontaine à eau ne proposent que très rarement une solution de recyclage. Canibal veut se positionner sur ce créneau en proposant des solutions de recyclage avec une cause sociale en plus de la lutte contre la production de déchets.  Cette société vient en effet de démontrer qu’elle était capable de fabriquer des prothèses de main avec ces déchets. De quoi donner envie de faire l’effort de jeter son gobelet dans une poubelle dédiée, à l’image des bouchons de bouteilles pour les fauteuils roulant.

« Notre stratégie, c'est de vendre ces réceptacles aux entreprises, de les louer à de grands évènements comme les festivals de musique ou les manifestations sportives, (…). Et nous essayons de transformer ce geste utilitaire en jeu pédagogique portant sur l'importance du recyclage » explique le fondateur de l’entreprise, Benoit Paget, cité par Sciences et Avenir. « Cela passe en priorité par une solide filière industrielle de recyclage. Or, cette réutilisation n'a rien d'évident. Canibal récupère 30 à 40% de verre et d'aluminium orienté sans problème vers les usines appropriées. Pour les 60 à 70% de gobelets, c'est une autre paire de manche. Ceux-ci sont souillés et surtout mélangés entre les récipients en polypropylène (PP) des distributeurs d'eau et le traditionnel polystyrène (PS) résistant à la chaleur des machines à café » explique l’article. Mais Canibal a breveté une technique de transformation de ces gobelets pour qu’ils deviennent utilisables par l’industrie.

Si les utilisations des granulés extraits sont nombreux, le fondateur cherche à favoriser les destinations plus sociales. « C’est ainsi qu’est venue l’idée de transformer les granulés en filaments susceptibles d’être utilisés dans des imprimantes 3D. En 2016, s’est justement créé une association, E-nable, spécialisée dans la fabrication sur mesure et à faible coût de mains imprimées en 3D. Ces bénévoles diffusent une prothèse standard dont la mécanique permet d’agripper et relâcher des objets, sans qu’il y ait de moteur » raconte Sciences et Avenir.

Lire en intégralité l’article sur le site Sciences et Avenir
 






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