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L’Agence américaine de l’environnement pourrait disparaître

Sébastien Arnaud
03/02/2017



Le revirement politique des Etats-Unis sur les questions de climat se confirme depuis l’élection de Donald Trump. Plusieurs élus américains viennent par ailleurs de déposer des propositions de loi demandant tout simplement la suppression de l’Agence américaine de l’environnement (EPA).



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Des propositions de loi d’élus américains pourraient donner une orientation radicale de la politique américaine en matière d’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. Dans le sillon de Donald Trump, qui a déclaré à plusieurs reprises que le réchauffement climatique est une invention, ces élus « viennent de déposer plusieurs propositions de loi visant à considérablement affaiblir plusieurs institutions environnementales, américaines ou mondiales » raconte BFM Business . Parmi les propositions, la suppression de l’Agence américaine de l’environnement (EPA) est avancée avec la fin de ses activités prévues pour le 31 décembre 2018.

Au cours de sa campagne électorale Donald Trump ne s’était pas prononcé en faveur d’une dissolution de l’EPA. Le candidat avait simplement promis de réduire drastiquement, s’il était élu, les subventions accordées à cet organisme. En parallèle de ce projet de suppression de l'Agence de protection de l'environnement, une autre proposition de loi visant explicitement les organisations environnementales a également été déposée auprès de la Chambre des représentants » raconte la chaine d’information en continu.

Par ailleurs, le message est assez clair pour ceux qui estimaient que les engagements pris par les Etats-Unis lors des derniers grands rassemblements sur le climat ne pouvaient pas être remis en cause. Le même texte propose que la participation des Etats-Unis au financement des organisations environnementales qui luttent contre le réchauffement climatique soient arrêté. « Sont ici particulièrement visés le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (le Giec), le Fonds vert pour le climat et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUC). Organisatrice chaque année, en lien avec les pays-hôtes, des "COP" » explique l’article.

En ne participant plus aux travaux de ces instances, le pays enverrait un signal assez clair sur sa position dans ce dossier. On imagine mal dans ces conditions quelle instance pourrait être en capacité d’imposer des sanctions aux Etats-Unis, n’oublions pas que le premier pollueur au monde et aussi le premier contributeur de quasiment toutes les instances internationales.






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