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Financement des énergies fossiles : l’engagement des banques françaises

Sébastien Arnaud
26/06/2017



En parallèle de la question du financement de la transition, celui du financement des énergies carbone se pose. D’après un rapport relayé par Actu-Environnement, les banques continuent à largement financer les secteurs polluant. Point positif, les banques françaises semblent à la pointe avec plusieurs établissements qui ont largement revu à la baisse leur appui financier.



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Le rapport « Miser sur le changement climatique », porté par Rrainfores Action Network, le Sierra CLib et Oil Change International n’est pas franchement optimiste. Ce document, dont les conclusions sont relayées par le site spécialisé Actu-Environnement, fait le point sur le financement des secteurs des énergies fossiles par les banques. « Selon leur conclusion, 87 milliards de dollars de financements ont été versés à ce type d'énergies fossiles par les 37 plus grandes banques internationales en 2016. Ce qui représente une baisse de 22% par rapport aux 111 milliards de dollars versés 2015. Toutefois par rapport aux financements apportés en 2014 - de 92 milliards de dollars - la réduction est moindre et ne dépasse pas les 5% » résume Actu-Environnement.

Le sujet est crucial. C’est le pendant du financement de la transition énergétique. Pour espérer qu’un mouvement de bascule se produise entre les énergies sales et les nouvelles, il est indispensable que les financements des premières diminuent pour que les secondes augmentent. Une équation sur laquelle les banques ont un impact direct.

Malgré des résultats généraux pas très positifs, certaines banques françaises se distinguent : « un premier pas semble également avoir été réalisé. BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole comptabilisent 4,654 milliards de financements à ce type d'énergie en 2016. Ce qui constitue une baisse de 30% de leurs soutiens entre 2015 et 2016. Elles se classent ainsi respectivement à la 15ème, 19ème et 25ème place » relève l’article.

« Pour avoir une vue complète du positionnement des banques françaises sur le climat, dans un contexte post-COP21, on ne peut pas se contenter de chiffres, il faut aussi regarder leurs politiques et engagements sur ces secteurs. Or c'est là que le bât blesse » nuance Lucie Pinson, la responsable finance privée de l’ONG Les Amis de la terre, citée par Actu-Environnement.

Lire en intégralité l’article sur le site Actu-Environnement.com






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