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Le Parti communiste s’insurge contre la fermeture de la centrale de Fessenheim

Sébastien Arnaud
21/09/2016



Par communiqué, le Parti communiste français critique vertement la décision du gouvernement et de EDF de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim. Une prise de position originale et à contrecourant du PS et des Verts avec les conséquences sur l’emploi en priorité.



Le Parti communiste s’insurge contre la fermeture de la centrale de Fessenheim
« EDF, sur injonction du gouvernement, a décidé de lancer une demande d'abrogation de l'autorisation d'exploiter le site de Fessenheim au prétexte qu'elle est selon les mots de F. Hollande "la plus vielle centrale du parc". Cette décision, prise en fin de quinquennat en vertu d'un accord passé en 2012 entre le PS et EELV, n' a aujourd'hui aucune cohérence, ni industrielle, ni écologique, ni de sûreté » commence sans détour le Parti communiste français par communiqué.

Par ce texte, le PCF prend position pour le maintien de la centrale la plus ancienne, arguant notamment des investissements importants qui ont été injectés dans la structure. « Sur le plan environnemental, cet arrêt posera plus de problèmes qu'il n'en résoudra. Avec les nouvelles obligations de la COP 21, l'Europe doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de l'ordre de 70 % d'ici 2040, soit une réduction 50% pour la France. Ce qui implique une forte augmentation (potentiellement un doublement) de la production d'électricité dé-carbonée. En l'absence d'ambitions industrielles énergétiques nouvelles, couplant énergies renouvelables et nucléaire, il sera impossible d'atteindre cet objectif dans les délais souhaités » continue le texte.

Conséquences sur l’emploi

En plus de remettre en question la décision, le communiqué s’inquiète des conséquences économiques de la fermeture alors même que EDF est dans une phase critique : « Alors qu'un rapport remis à l'Assemblée nationale par les députés Goua (PS) et Mariton (LR) estime l'indemnité pour fermeture anticipée à 4 miiliards d'euros dont 2 milliards pour le groupe EDF, le gouvernement (l'Etat est actionnaire d'EDF à 84%) a fixé l'indemnité à 400 Meuros, c'est-à-dire un montant définitif qui couvre à peine le préjudice causé par la seule première année de fonctionnement ! »

Enfin, le texte rappelle que quelques milliers d’emplois direct et indirects sont dans la balance.
 






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