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L’exil fiscal des hauts revenus en forte augmentation

Sébastien Arnaud
24/11/2016



D’après les chiffres du ministère des finances les contribuables aux revenus supérieurs à 100 000 euros sont de plus en plus nombreux à quitter la France pour s’installer à l’étranger. En 2014 ces exilés fiscaux ont augmenté de 10%.



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D’après les chiffres du ministère des finances, les exilés fiscaux ont nettement augmenté ces dernières années. « Le nombre de contribuables aux revenus supérieurs à 100 000 euros ayant quitté la France pour s’installer à l’étranger a augmenté de 10 % en 2014, selon le rapport annuel du ministère des finances. Publiées depuis 2012 et remontant jusqu’à 2007, les données de Bercy ont été remises au Parlement, mercredi 23 novembre » écrit Le Monde , reprenant les informations du journal Les Echos.
Ils ont été 4 100 à quitter la France en 2014 contre 3 744 l’année précédente. « Ce nombre est en hausse depuis 2007, avec une accélération dès 2011. Au total, l’expatriation concerne 0,6 % des foyers gagnant plus de 100 000 euros » continue Le Monde.

Une augmentation depuis des années qui relativise l’annonce victorieuse de Bercy sur le ralentissement depuis 2012. « A l’inverse, les données de Bercy prouvent que les départs de contribuables les plus fortunés, au sein de cet ensemble, se sont ralentis entre 2013 et 2014, seuls 589 foyers gagnant 300 000 euros et plus ayant quitté le pays en 2014, contre 659 un an plus tôt. Les départs concernent près de 1 % des contribuables les plus fortunés. En 2014, la France a perdu 127 foyers dont le revenu est supérieur à 700 000 euros » lit-on plus loin.

Une motivation pas avouée

Le problème de ces chiffres est que les hauts revenus qui quittent le territoire affirment rarement qu’ils le font pour des raisons fiscales. « Selon une enquête de la direction des Français de l’étranger et de l’administration consulaire réalisée en 2012, l’expatriation répond, en outre, pour plus de la moitié des personnes interrogées à des motivations professionnelles, et, pour près de 30 %, à des raisons familiales ou personnelles. L’argument fiscal, lui, n’est évoqué que par une très faible minorité » explique Le Monde.






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