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Transition écologique, l'efficacité des négociations locales

12/11/2014



L’agence de l’Eau Loire-Bretagne vient de signer avec des fédérations agricoles une convention cadre pour développer des filières de valorisation de productions favorables pour l’eau. Cette initiative démontre l’importance d’une coopération entre le secteur primaire et les institutions locales, loin de l’opposition politique au parlement.



L’évolution des pratiques agricoles ne se fera pas sans les agriculteurs. Forts de cette constatation, les institutions publiques multiplient les initiatives et négociations en direction des représentants du secteur primaire. Pour faciliter les discussions, ce sont les collectivités, fédérations et bureaux d’agences locaux qui se chargent de proposer des conventions. Dans le domaine de la protection des ressources en eau, le travail des agences régionales de l’eau est particulièrement révélateur de ce changement de stratégie.
 
A ce titre, l’Agence de Loire-Bretagne a publié un communiqué pour annoncer qu’une convention allait être signée avec des fédérations régionales de coopératives agricoles. Alors que la signature est prévue pour le 14 novembres, le texte explique que l’objectif « est de favoriser l'implication des coopératives agricoles dans les contrats territoriaux de l'agence de l'eau. »

Financement locales de la transition

« Cette convention rappelle les conditions de financement de l'agence de l'eau pour des actions menées par des coopératives agricoles dans le cadre des contrats territoriaux afin d'améliorer la qualité de l'eau ou sa gestion quantitative. Elle précise également le contenu des actions de mobilisation des coopératives locales que pourront mener leurs fédérations régionales » explique le communiqué.

Au-delà des avancées pour la zone, cette convention donne de nouvelles perspectives pour le financement et l’organisation des politiques de soutien des agriculteurs en faveur de l’eau mais plus largement de l’environnement. Puisque le Budget 2015 laisse présager de sérieuses coupes dans les dépenses ministérielles, il est intéressant que les agences locales d’institutions nationales trouvent des moyens de financements particuliers.

Encore plus largement, ces conventions cadres négociées sur le plan locales pourraient s’étendre à tous les domaines de la transition écologique et énergétique pour éviter que les débats se bornent aux portes de l’Assemblée nationale sans expérimentation et négociations sur le terrain.

 






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