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Œufs contaminés, n’en déplaise au gouvernement la France est bien concernée

Sébastien Arnaud
11/08/2017



Le gouvernement français a finalement reconnu que des entreprises françaises ont reçu des lots contaminés. Affirmant que « le risque sanitaire apparait très faible », la première déclaration affirmant que la France n’était pas concernée a altéré la confiance dans ce dossier.



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Si, la France est concernée par le scandale des œufs contaminés. Le gouvernement avait pourtant affirmé que le pays n’était pas concerné. Quelques jours après cette déclaration, le ministère de l’Agriculture fait machine arrière et explique que deux entreprises ont reçu des échantillons contaminés. Pour finalement affirmer qu’il s’agit de cinq entreprises concernées. Une communication pour le moins brouillonne qui participe à jeter de l’huile sur le feu de cette affaire sanitaire déjà très médiatisée.
 
Désormais quand l’Etat dit que « le risque d’effets sanitaires apparait très faible », on est tenté de lui demander si cette affirmation est aussi fiable que la première dans ce dossier. Le ministre, Stéphane Travert, a cependant des arguments et s’appuie sur l’avis de l’Agence de sécurité de l’alimentation (Anses) : «  le risque pour la santé humaine est très faible au vu des niveaux de fipronil qui sont constatés dans les œufs contaminés, mais aussi au vu des habitudes françaises de consommation alimentaire (…) « Compte tenu des concentrations de fipronil observées à ce jour dans les produits contaminés, et considérant la caractérisation des dangers de cette substance, le risque de survenue d’effets sanitaires apparait très faible »a déclaré le ministre, cité par l’article du journal Le Monde .
 
Sur le même sujet, l’équivalent néerlandais de l’Anses déconseille aux habitants des Pays-Bas de ne pas consommer les œufs contaminés, estimant qu’il y a un danger pour la santé publique. « Le fipronil a été au centre de controverses au début des années 2000 pour sa toxicité pour les abeilles et certains de ses usages ont été soumis, en 2013, à un moratoire européen. Strictement interdit sur les animaux destinés à la consommation humaine, il est toujours largement utilisé comme antiparasitaire (antitiques, antipuces) pour les animaux de compagnie » contextualise le journal français.






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